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Le Parisien: La fin des machines à voter

16 mai, 2008 à 10:02 | Posté par

19 Réponses à “Le Parisien: La fin des machines à voter”

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Gérard Guérin | 16 mai, 2008 à 12 h 35 min

Grand moment de démocratie hier au conseil municipal ! Et un grand remerciement à la nouvelle équipe municipale, qui m’a tout simplement restitué hier au soir mon droit de vote : dans un système de scrutin totalement opaque, j’avais en effet, comme d’autres électeurs peut-être, refusé de voter depuis l’instauration à Aulnay des ordinateurs de vote.
Quelques remarques sur l’attitude de l’opposition :
– M. Gaudron restant convaincu que « le vote électronique est une bonne manière de voter » (je cite), on s’étonne que l’opposition n’ait pas voté CONTRE la décision d’abandon, ce qui aurait été logique au vu de cette conviction.
– l’abstention consiste déjà à… s’abstenir de voter, précisément. Dès lors, que signifie « ne pas prendre part au vote », position exprimée hier soir par l’opposition ? Quelle chinoiserie est-ce là encore ?
– l’opposition municipale a justifié sa position par l’attente de la publication d’un rapport du ministère de l’Intérieur sur ce sujet : on regrette qu’elle n’ait pas eu la même prudence avant d’adopter les ordinateurs de vote en 2004.
Enfin, une remarque générale : je trouve inadéquat de parler de « machines à voter » au lieu d’ « ordinateurs de vote », compte tenu que c’est précisément sur cette confusion que le vote électronique a pu se répandre sans législation spécifique. C’est en effet en utilisant une vieille loi de 1969, qui concernait des « machines » de vote, mécaniques et non informatiques, que le vote électronique a pu être instauré – par simple arrêté ministériel, en novembre 2003 si j’ai bonne mémoire. Et qui déjà était ministre de l’Intérieur en 2003…?
Un dispositif mécanique et un programme informatique n’ont rien de comparable évidemment. La seule utilisation de ce subterfuge rend la démarche suspecte dès le départ.
Une nouvelle fois, merci au Conseil municipal qui a rétabli hier au soir la transparence démocratique. Il était temps.

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Philippe Gente | 16 mai, 2008 à 12 h 40 min

Pouvez informer vos « lecteurs » que le fait de supprimer les machines à voter correspond à la mise en pratique de nos engagements, et que la nouvelle municipalité a bien l’intention de continuer dans cette direction
Désormais, ,il sera possible de suivre les conseils municipaux de chez soi, c’est aussi une « avancée démocratique, n’est ce pas ?!
cordialement

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Monsieur Gente,
Est ce que vous allez aussi tenir votre engagement sur la pression fiscale et sur la maitrise de la dette ?
J’espère que vous tiendrez vos engagements, Aulnay n’a pas besoin d’une équipe municipale qui la transformerait en une Saint Denis bis.
Je tiens à signaler que la « suspension » du vote électronique est une bonne chose, jusqu’à ce que l’on soit sur que ce genre de procédé soit sans faille.

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ce qui est toujours incroyable, c’est ce climat de suspicion permanent, je cite :
« Quelle chinoiserie est-ce là encore ? » et encore « Et qui déjà était ministre de l’Intérieur en 2003…? » ou encore « La seule utilisation de ce subterfuge rend la démarche suspecte dès le départ. »
A-t-on le droit d’avoir un avis différent et de le défendre sans être tout le temps suspecté d’arrière-pensées malsaines, anti-démocratiques, et je ne sais quoi encore.
les choses suivantes me semblent pourtant clair : les machines ou ordinateurs ont existé à différentes périodes de notre histoire et ailleurs, et sont toujours utilisés dans certains pays. Elle ont des avantages et aussi des inconvénients. je crois avoir convenu hier soir que je comprenais parfaitement les critiques liées à l’opacité du système et à la main mise des techniciens. que l’on retire ces machines pour ces raisons est pour moi acceptable. ce qui ne l’est pas c’est la prétention de voir une supériorité du vote papier comme instrument démocratique infaillible. sur ce point la jurisprudence du code électorale s’est largement construite sans les machines.
quand nous avions investi dans les machines en 2004, nous avons considéré qu’elles avaient plus d’intérêt que d’inconvénients. Notamment nous étions convaincu par les garanties de fiabilité des scrutins. il faut d’ailleurs noter que nous n’en avons localement gagné aucun avec ces machines, je crois que la suspicion est donc mal venue.
pour ce qui est de notre vote d’hier soir, il est simple : il n’y a pas d’élection avant juin prochain, il n’y avait donc aucune urgence à ne pas attendre le rapport définitif du ministère à ce sujet. il n’y a aujourd’hui qu’un avis provisoire auquel nous nous étions rangé en louant les machines plutôt qu’en les achetant. simple et pragmatique.
pour le reste, je ne suis pas un acharné des machines, j’en comprends et accepte parfaitement les critiques, mais nous verrons que les vertus du vote papier ont aussi leur revers… rien n’est jamais ni blanc ni noir.

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Cher Franck,
Tout d’abord sachez que vous avez mon respect car vous avez été le seul dans l’ancienne majorité à avoir été un interlocuteur sur ce sujet même si vous n’aviez aucun pouvoir de décision sur cette question. A AulnayCitoyen, nous n’étions absolument pas d’accord avec vous mais il y avait parfois dialogue. A contrario, l’ancien maire a toujours refusé de nous recevoir bien nous étions pourtant interlocuteurs directs du ministère de l’intérieur.
J’abonderais aussi dans votre sens en critiquant aussi la remarque « Et qui déjà était ministre de l’Intérieur en 2003…? » car les ordinateurs de vote ont été utilisés dans des municipalités de tout bord et le coup d’arrêt (temporaire?) de ces machines a été justement donné sous la présidence Sarkozy. Tout n’est donc pas si bipolaire que cela.
Par contre j’apporterais des précisions par rapport a ce que vous avez dit:
1) – Oui, le vote papier n’est pas infaillible, il est même améliorable. Par contre le vote électronique est un recul considérable de fiabilité par rapport au papier.
2) – Oui, il n’y a pas peu de jurisprudence sur le vote électronique mais pour deux raisons: 1 – C’est un système nouveau. 2 – Une fraude informatique peut être facilement indétectable donc sans poursuite ni jurisprudence possible.
3) – Ce n’est pas parce qu’un candidat de gauche ou de droite perd une élection qu’il n’a pas fraudé. La fraude pourrait juste ne pas être assez massive. A contrario, même si il n’est pas nécessaire de frauder pour gagner, une fraude peut quand même exister (cf. 1983). Donc l’argument qui consiste à dire qu’il n’y a pas eu de fraude car les scrutins locaux ont été perdus n’est pas valide.
4) – Enfin, je ne vois pas pourquoi vous attendez le rapport d’un ministère qui autrefois allait dans le sens contraire et qui récemment a préconisé de ne pas utiliser les machines pour les municipales suite notamment à la déposition que j’ai pu faire au groupe de travail de ce ministère. La lecture non dogmatique de la page web pourtant imparfaite http://www.aulnaycitoyen.org/spip.php?article1 aurait suffit a vous faire abandonner les machines dès le lendemain de la présidentielle.
Pire, avec la décertification des machines NEDAP dans leur propre pays d’origine fin 2007, le gouvernement hollandais a sanctionné sa propre industrie nationale. C’est comme si le gouvernement de la France interdisait brutalement aux Airbus l’accès aux aéroports français pour des raisons de sécurité. Ce simple événement touchant les machines identiques à celles d’Aulnay aurait pu faire réfléchir un peu…
Pour terminer sur une note d’encouragement, je constate qu’avec le temps, votre position est plus pragmatique et moins dogmatique qu’avant et je vous en félicite. Nous évoluons tous (et moi le premier). Bravo donc pour cette évolution trop lente à mon goût mais bien réelle et il faut s’en réjouir.

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Pour Arnaud.
Pour qui, les dépenses irraisonnée que va forcément faire la majorité socialo-communiniste-verte-radicale de gauche et pesonnalité locales, sont une obsession.
Reconnaissez que sur ce sujet, pour les prochaines élections de 2009 (ce ne seront pas des municipales)nous économisons 42000€.
De grâce ne faite pas de procès d’intention sur la gestion de la majorité municipale, vous jugerez sur pièce dans la plus grande transparence, et je compte sur votre sagacité citoyenne et pas simplement partisanne pour nous rappeler à nos engagements.
Très cordialement.

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Gérard Guérin | 17 mai, 2008 à 14 h 26 min

M. Canarozzo, vous n’avez pas besoin de brandir des indignations morales, ni de crier à la suspicion outrecuidante : dès lors que vous reconnaissez le bien fondé de l’argument concernant l’opacité logicielle, vous ne pouvez plus réclamer la confiance inconditionnelle. C’est comme un commerçant qui n’afficherait pas ses prix et qui, la main sur le coeur, se plaindrait qu’on le soupçonne de faire ses prix à la tête du client, ça n’aurait aucune valeur objective. (Je n’en appelle qu’à votre rationnalité, vous pouvez laisser vos émotions au repos ;o)
Au demeurant, ni l’objectivité ni la logique ne sont flagrantes dans la position de l’opposition municipale sur cette question. Vous convenez du bout des lèvres que la suppression des ordinateurs de vote est « acceptable », mais vous continuez de dire que c’est une bonne manière de voter, que vous en étiez convaincu dès 2004, et M. Gaudron au moins continue d’en être convaincu aujourd’hui. Sur quoi se base cette conviction, c’est quelque chose que vous ne nous dites pas, en revanche.
Il faut savoir : soit les ordinateurs de vote sont opaques et cela seul les condamne rédhibitoirement, soit ils ne le sont pas et cela doit pouvoir se démontrer.
Vous nous dites également que ce qui ne vous paraît pas acceptable c’est de prétendre à « une supériorité du vote papier comme instrument démocratique infaillible ». Mais ce que vous oubliez tout simplement, c’est que le vote papier existe depuis qu’existe le suffrage universel lui-même et que la République s’est donc bâtie avec lui, tandis que les ordinateurs de vote n’existent tout au plus que depuis quelques décennies et que, malgré cela, ils ont déjà provoqué d’innombrables polémiques, suspicions, fraudes, abandons par divers pays, etc.
Quant à ma question ironique sur l’identité du ministre de l’intérieur en 2003, je constate que vous éludez la confusion volontaire commise par cet ex ministre : la loi de 69 autorisait le vote mécanique, notamment en direction des électeurs handicapés, et certainement pas les ordinateurs de vote – qui n’existaient même pas à l’époque. Dans ces conditions, un simple arrêté ministériel était illégitime, à défaut d’être illégal, et l’Assemblée nationale n’avait pas à être privée d’un débât, d’autant plus fondamental qu’il concerne le socle même de la démocratie.
Avoir shunté ce débât, que cela vous plaise ou non, ressemble beaucoup à un coup de force, pour ne pas dire à un coup tordu.
Quant au rapport attendu sur cette question, cela m’étonnerait qu’il soit « définitif » : il émettra peut-être quelques réserves et recommandations de prudence, mais le dispositif globalement ne sera pas modifié. Dans une époque où l’on voit les lobbies imposer leurs intérêts à la nation, peut-on s’en étonner ? Ce seront donc toujours des organismes privés « habilités » qui certifieront les ordinateurs de vote, et nous serons toujours priés de les croire parce qu’à leur manière, la main sur le coeur, ils nous crieront qu’il faut leur « faire confiance ».
Les citoyens n’ont pas à « faire confiance » ni à s’abstenir d’ « arrière-pensées malsaines » : ils ont droit à la transparence, voilà tout. Je n’ai pas voté depuis 4 ans, parce que tout simplement je n’avais aucune garantie, ni même moyen de savoir, que mon vote serait enregistré de manière conforme à mon choix, ce qui n’est pas acceptable.
Je me réjouis donc une nouvelle fois de cette décision excellente pour Aulnay.
J’en profite pour rendre hommage à l’action de M. Suaudeau et de son association et pour le remercier de son engagement au service des citoyens.
Je vous souhaite un bon week-end.

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Monsieur Defait,
Je ne fait aucun procés d’intention à votre sujet ni à la nouvelle majorité, cependant je resterai vigilant car les informations que j’ai à disposition me font peur. Quand on se permet d’ajouter 5 nouveaux adjoints (disons que ça fait environ 150 000 € par an, peut être pourriez vous donner des chiffres) plus 3 nouveaux « super-conseillés », a qui s’ajoute les multiples fêtes à répétition en mairie, j’ai de quoi m’inquiéter. Car en bon père de famille et en citoyen qui aime sa ville (et oui, ça existe encore aujourd’hui) je ne vous cache pas mon inquiétude. J’ai déjà dit à Monsieur Cannarozzo ce que je pensais de M. Gaudron donc ne m’accusez pas d’être partisan.
Il aurait été plus simple de vous rencontrer directement ou de communiquer via nos adresses emails respectives mais bon, si vous le souhaitez j’ai des idées pour la ville. Cependant je ne resterai pas indifférent sur le sort de ma ville qui, quoi qu’on en dise, a bien été gérée ces dernières années.
Pour en revenir au sujet Monsieur Defait, si la suppression de ces machines nous permet de s’affranchir des risques de fraudes et nous rapporte plus d’avantages que d’inconvénient, alors soit, vous avez été courageux dans votre décision

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Les régressions commencent déjà ! Pourquoi supprimer un moyen de vote moderne et sûr ? Refus du progrès dans les moindres aspects… Le déclin d’Aulnay a commencé. A suivre…

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Jean-Claude Villin | 20 mai, 2008 à 18 h 02 min

Chère courageuse « Aulnaysienne » bien anonyme,
Le vrai progrès, Madame, ce n’est pas le minitel de nos ancêtres jugé ridicule par tous les Européens qui nous entourent, ce n’est pas non plus une prétendue machine infaillible parce que électronique, bien au contraire! Faut-il le répéter jusquà compréhension totale et complète, le papier laisse une trace ma-té-ri-elle, contrôlable, mais l’électronique est VOLATILE, comme votre vernis à ongles Chère Madame…. Cela VEUT DIRE QU’AVEC L’ELECTRONIQUE AUCUNE TRACE N’EST PLUS LA pour une vérification ultérieure quelconque, et si vous n’avez pas encore pigé que le vrai progrès prôné par nous autres PROGRESSISTES, ce n’est pas la dépense légère et faussement efficace: Ne savez-vous donc pas que la moindre erreur entre le résultat de la damnée machine à voter et le nombre des signatures -matérielles, elles- sur le cahier d’émargement, entraîne encore davantage de retard au dépouillement, alors que le SEUL AVANTAGE des satanées machines est supposé être la RAPIDITE!!!!!
Bien à vous, Chère Anonyme courageuse, et n’hésitez surtout pas à redemander une nouvelle explication.

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Un moyen moderne n’est pas forcément un progrès: Par exemple il est moderne de pouvoir faire du clonage mais ce ne serait pas un progrès de l’autoriser pour tout. Le vote sur ordinateur suit la même problématique car son introduction (rendant les bureaux de vote indubitablement modernes) a introduit un très grave recul démocratique.
En effet, il confisque le contrôle des élection au citoyen et autorise notamment des fraudes indétectables.
Le vrai progrès est donc l’abandon définitif du vote par ordinateur et c’est ce que vient de faire justement la Hollande pays d’origine des machines aulnaysienne (voir: http://www.aulnaycitoyen.org/spip.php?article61 )

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Gérard Guérin | 20 mai, 2008 à 19 h 54 min

<>
C’est largement gratuit, comme affirmation.
Si « moderne = bien », on devrait abolir d’urgence l’usage de la roue, vous savez. Voilà en effet un truc qu’il-est-pas-moderne-du-tout…;o)
Quant à ce que le vote électronique soit un moyen « sûr », il ne suffit pas de l’affirmer – mieux vaudrait pouvoir le démontrer. Que vous le croyez, Aulnaysienne, c’est votre droit (même si c’est dommage pour vous), mais on ne modifie pas les procédures de vote sur une simple « croyance ».
Finalement, on peut constater que les partisans du vote électronique pratiquent une logique circulaire – c’est bien parce que c’est bien.
Un peu court, quand la démocratie est en jeu !
Le combat continue cependant, puisque c’est loin d’être gagné sur tout le territoire.
J’ai vu sur Dailymotion les vidéos de cette conférence qui avait eu lieu en 2007 salle Dumont à l’initiative d’AulnayCitoyen, et à laquelle je n’avais pas pu me rendre. Très instructif !
Je vous recommande ces vidéos, Aulnaysienne. (Dailymotion, Aulnaycitoyen comme mot clé dans le moteur de recherche, et vous tomberez dessus). Il faut s’informer, sur cette question, notamment pour éviter de dire , comme l’ancien maire d’Aulany, qu’il n’y a pas de programme dans les ordinateurs de vote et que ce sont « de simples caisses enregistreuses » ! (A hurler de rire, si ce n’était pas aussi faux que navrant)
Informez-vous donc, et « croyez » seulement ensuite.

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Les vidéos en question sont sur:
http://www.aulnaycitoyen.org/spip.php?article22

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je n’ai nullement besoin de brandir moralité ou autres excuses, j’attends simplement que chacun avance des arguments valables sans pour autant utiliser la suspicion. car la suspicion se base uniquement sur une opinion et sur la volonté de soumettre la personne visée à l’opprobe. en cela je réprouve. par contre je peux accepter des arguments techniques sur ce sujet.
avant tout, je voudrais rectifier une énorme erreur de monsieur Defait, qui est vraiment mal renseigné : les machines à voter avaient un seuil de rentabilité au bout de 4 élections compte tenu de ce qu’est le cout d’une élection papier. nous en sommes à 8. avec le vote papier noue ne ferons pas d’économie mais des dépenses. elles se justifient bien entendu mais il ne faut pas utiliser de faux arguments.
le seul argument recevable pour moi dans cette histoire est qu’il est vrai que la machine n’apporte pas la preuve au votant que c’est bien son choix qui a été pris en compte. je l’ai toujours reconnu, pour autant cela ne signifie pas que le vote est faux. le fait de ne pas avoir de preuve n’enlève rien à la réalité. la seule différence est que cette preuve n’existe effectivement pas et que même si la machine délivrait un ticket, je ne suis pas sûr que cela fasse une différence. d’autant plus que le code électoral interdit de pouvoir identifier le vote de quique ce soit (le vote est secret).
dans le vote papier, chacun sait ce qu’il met dans l’enveloppe avant de la mettre dans l’urne (ou parfois ce qu’on le force à mettre, déjà vu bien sûr). pour autant, attention également au fait que le vote effectué est invérifiable puisqu’une fois l’enveloppe dans l’urne, il n’y aucun moyen de réidentifier le fameux bulletin. il n’y a donc aucun controle a postériori, il ne s’agit que d’un controle a priori. mais je concois et j’accepte parfaitement qu’il soit important pour tous. il l’est aussi pour moi.
pour le reste tous les arguments sont sans valeurs et ont leur équivalent avec le vote papier. c’est pour cela que je les dénonce.
j’espère donc que c’est clair : le vote électronique ne permettait pas le controle a priori du citoyen. et pour cela j’accepte la décision prise mais de grace evitez les autres arguments sans valeur, celui suffit d’ailleurs il me semble.
cela ne m’empeche pas en tant que responsable politique d’assumer les choix que nous avions fait à l’époque avec les données que nous avions, c’est aussi mon rôle. je reste pragmantique dans cette histoire sans me défausser et en ayant le droit de faire évoluer mon point devue comme tout un chacun.

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Je ne suis qu’un simple citoyen qui a pris sa carte d’électeur sur le tard.Je n’ai connu que la droite au pouvoir à Aulnay sous Bois et je dois dire que le changement de majorité apporte un sang neuf et des persoectives differentes.
Je lis avec attention ce qui est dit ici, et je voudrais simplement rappeler que choisir ses bulletins, pénétrer dans l’isoloir, prendre son temps, faire son choix,déposer un bulletin dans l’urne sont des symboles fort qui ne devrait pas être remplacé par une simple pression sur un clavier alimenté par « une batterie de voiture! »(Et on nous parle de « modernité »…)
Que les choses soient claires: il n’existe aucun système informatique qui soit infaillible.Aucun.
Alors excusez moi, mais quand je vois ces espèces de machines qui donnent l’impression d’être montées à la hâte par un Mc Gyver débrouillard avec son couteau Suisse…
Si l’on veut vraiment mettre urnes électroniques, pourquo ne pas les mettre en réseau par exemple pour pouvoir suivre l’évolution des scores à la seconde près? Pourquoi ne pas mettre un garant informaticien sur les lieux en cas de soucis? Car l’informatique=soucis!!
Je suis bien aise que nopus empruntions la voie du retour au vote papier.
Amicalement

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J’ai oublié une question…
combien a coûté au contribuable l’achat de ces 43 machines à voter devenues obsolètes en 3 ans?

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Monsieur Canarozzo, je ne pense pas avoir fait d’erreur, ou alors je n’ai pas compris une délibération du CM du mois d’Avril. Je vous rappellerai qu’il y est question de la location de 14 machines (alors qu’il y a 13 nouveaux bureaux) du 05/03/08 au 19/03/08 pour un montant de 40185.60€.
Par ailleurs, vous parlez de ticket, une méthode pour vérifier la véracité du vote serait justement après verif par l’electeur, de mettre ces tickets dans une urne transparente et de faire une vérification après coups après proclamation des résultats par un tirage au sort des machines.
Sans même parler de fraudes, quid des risques de pannes techniques de ces ordinateurs, on est pas à l’abri d’une défaillance du micro, de son alim, du bus, de la mémoire, d’un composant quelconque (80% des pannes sont dues à des condos) etc..
Concernant l’achat si la location coute environ 2900€ par machine pour un tour d’élection on peut imaginer que cela coûte beaucoup plus cher a l’achat. Monsieur Cannarozzo pour ma culture, je vois pas bien sur les frais, car à part le papier et les enveloppes sur du vote papier, comment peut on armortir au bout de 4 élections ces ordinateurs dont le coût à estimation pifométrique près doit être au moins supérieur à 12000€/machine, OK il y a le coût d’achat de l’urne et des isoloirs à faire.

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Gérard Guérin | 22 mai, 2008 à 11 h 00 min

Puisque vous parlez d’ « arguments sans valeur », M. Cannarozzo, que pensez-vous rétrospectivement de cet argument prétendument « écologique » qui voulait nous faire croire que les ordinateurs de vote allaient protéger nos forêts ?
Quelques grammes de papier économisés, de loin en loin et alors qu’il s’agit DEJA de papier recyclé, tandis que nos boîtes aux lettres sont gavées quotidiennement de publicités indésirables sans que ça émeuve ?
Qu’est-ce que ça veut dire, cet argument ?
De même pour l’argument de la « modernité » ?
Et qu’est-ce que ça veut dire que d’affirmer que les ordinateurs de vote ne sont que des « caisses enregistreuses » ? Et qu’ils ne provoquent pas de file d’attente dans les bureaux de vote, comme vous l’avez soutenu au conseil municipal autrefois ?
Et qu’est-ce que ça veut dire que de décider hors Assemblée Nationale, et sans aucun vote au conseil municipal localement ?
Dans quelque domaine que ce soit, les mauvais arguments signalent les mauvaises causes, réflexion de simple bon sens.
Le vote électronique EST une mauvaise cause, sans quoi il n’aurait pas besoin de véhiculer ces arguments de mauvaise foi, ni d’avancer en catimini.
L’opprobre, puisque vous en parlez, c’est d’avoir utilisé ces procédés, ce n’est pas de les dénoncer ni d’exprimer la nécessité de la transparence.

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Je voudrais apporter une précision sur le prix. Le prix d’achat des 40 machines à voter était de 177 000 € HT. Or ces machines ne comportaient pas tous les dispositifs nécessaires à leur agréments et ce coût ne comprenait pas non plus la maintenance et les frais annexes spécifiques aux ordinateurs de vote.
Il faut par contre signaler que Aulnay a particulièrement été gaté par le ministère de l’intérieur et par le fabricant réduisant d’autant le coût final car notre ville était « pionnière » dans le vote sur ordinateur. Vraiment dommage que cette « si grande avancée » technique et démocratique ai été faite sans le moindre débat. Cela donne une leçon pour l’avenir.

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