Voici une nouvelle qui me touche particulièrement ayant enseigné dans l'institut médico-éducatif mentionné dans l'article du Parisien, extrait:
Ce lundi matin, Boubakar, Adam, Rafi et leurs camarades ont fait leur rentrée en 6e au collège Le Parc d'Aulnay-sous-Bois. Ils intègrent la première Unité d'enseignement externalisée pour enfants souffrant de troubles du spectre autistique (UEEA) ouverte en France dans l'enseignement secondaire...
Grâce à ce dispositif, ces six adolescents vont pouvoir suivre leur scolarité dans un collège classique. Si le conseil départemental de Seine-Saint-Denis a réalisé quelques aménagements pour qu'ils aient leurs propres locaux, ils partageront leur repas à la cantine et leur récréation avec les autres élèves...
Les élèves suivront également quelques cours en classe traditionnelle, en fonction des facilités de chacun...
« Au quotidien, la classe comptera un adulte pour deux adolescents. On leur offre un accompagnement le plus individualisé possible », détaille Grégory Prénom, directeur académique adjoint du département.
S'y ajoutera également du personnel de l'hôpital Robert-Ballanger d'Aulnay, qui a répondu à l'appel de l'Agence régionale de santé pour monter cette UEEA en partenariat avec l'institut médico-éducatif Jean-Marc Itard du Blanc-Mesnil. Soit deux éducatrices et une psychologue à mi-temps, et un pédopsychiatre qui interviendra régulièrement.
L'intégration des enfants dits "handicapés" est depuis longtemps montré comme un progrès. Dans le cas actuel, cela semble réel car les moyens existent mais dans bien d'autres cas, cela a été une illusion car les moyens n'étaient pas au rendez vous. Entre le prix de journée dans un institut médico-éducatif et celui d'un enfant en ULIS , la différence est énorme et souvent des parents d'enfants handicapés pensaient trouver dans ces classes en collège une intégration de leurs enfants alors que la prise en charge n'était pas la même. Tout est question de moyens financiers et de personnels, comme partout.