Voilà un article que nous aurions pu mettre dans la rubrique " Nouvelles des alentours" mais qui semble si loin de ce qui se passe dans notre ville qu'il méritait mieux.
Urbaniser une ville, ce n'est pas seulement pour le présent, c'est aussi penser à l'avenir, au devenir d'une ville qui va devoir s'adapter au réchauffement climatique.
Le retour de la nature en ville est de plus en plus vu comme un moyen efficace de résister aux îlots de chaleur tout en favorisant la biodiversité. L’objectif de « zéro artificialisation nette » d’ici à 2050, adopté le 13 juillet par le Parlement dans le but d’enrayer la progression de la bétonisation des terres, pourrait par ailleurs favoriser le recours aux projets de renaturation.
La renaturation vise à restaurer des écosystèmes détruits par les infrastructures et activités humaines et peut prendre des formes variées en ville, servant de multiples objectifs.
Or, nos villes regorgent d’espaces inutilement asphaltés ou bétonnés sur lesquels la nature pourrait reprendre ses droits.
L’enjeu « reconquête de la biodiversité » cible les zones déficientes du point de vue de la biodiversité via l’étude de la taille des espaces végétalisés, du pourcentage de couvert végétalisé, de la présence d’habitats rares. Sur ce point, notre ville sans être dans le rouge peut mieux faire, surtout au nord.
Première étape de la renaturation : ne détruisons pas les espaces verts ou les arbres existants... Le parc Ballanger y a échappé, pas la place Abrioux et préservons les jardins des zones pavillonnaires...
Deuxième étape : plantons des arbres où cela est possible,dans les quartiers collectifs, les cimetières... et debetonnons les sols.
Troisième étape : debitumons les cours d'école...
La carte ci-dessous montre que notre ville n'est pas prête à recevoir des pluies abondantes.La bétonisation n'arrangera rien !
Le guide "Renaturer les villes" est disponible ici.
Source : Fedération Française du Paysage