En octobre 2015 débutait la lente asphyxie du Cap voulue par la municipalité. Quitte même à faire dire à Jean-Claude Abrioux le contraire de ce qu'il voulait en faire. Associations et artistes ont essayé de la défendre en vain.
Le "nouveau" Cap fut donc inauguré en septembre dernier.
Nouvelle formule, nouveau directeur! Embauché en juillet, celui ci vient de "jeter l'éponge", remplacé par le directeur adjoint (Youcef Kahani). D'après nos informations, il serait parti en effet de son propre chef. Lorsque l'on voit la longévité des directeurs des autres structures culturelles de la ville ayant exercé sous différents maires, on peut se poser des questions....
Encore plus inquiétant, pour des"raisons administratives" tous les cours dispensés par les professeurs sont suspendus. Des soucis au niveau de la reconduction des contrats?
La gestion de ce lieu semble poser de grands soucis à cette mandature. Aurons nous des explications sur Oxygène ?
Pour rappel:
- La scène du CAP a été privée de communication par la mairie durant toute l'année scolaire 2015-2016. Le poste de directeur de communication lui a été retiré, et l’impression du programme papier a été complètement arrêtée. Le site de la mairie est peu à jour voire de temps en temps ne lui affiche aucun événement.
- Le nombre de spectacle a été divisé par 4 ou 5 début 2016 (et une chanteuse remplissant la Cigale et l’Olympia a même été annulée par volonté municipale).
- La mairie a refusé d’accepter le label national du ministère et les subventions qui vont avec. Dans le même temps l’enveloppe attribuée à la salle ainsi que son nombre d’employés ont été réduits fortement.
- Le maire a déclaré dans le Parisien que le CAP était une salle « trop élitiste » (sic).
- Le maire a notifié le renvoi du directeur du CAP en janvier 2016 et a mis la structure sous tutelle du conservatoire. Un nouveau directeur a été nommé en juin 2016 mais a démissionné en décembre 2016.
- Un projet appelé "Nouveau Cap" a été inauguré en grande pompe, diversifiant les activités mais en réduisant le nombre. Certains professeurs qui ont protesté n'ont pas été réembauchés.