Depuis un mois, le parc Napoléon (nom voulu par notre maire), est fermé au public. Les arbres étaient dangereusement fragiles. Depuis, quelques jours, 45 d'entre eux sont abattus, car touchés par la maladie de la suie. La mairie expliquait elle-même que "ce champignon volatile s’attaque à des arbres fragilisés via des blessures ou des plaies de taille".
Des arbres probablement maltraités dans un aménagement autoritaire
L'été dernier, nous alertions sur les conséquences de la maltraitance de ces arbres en conjonction avec la canicule. Les arbres du parc montraient déjà des jaunissements très inquiétants. Nous expliquions que c’est la méthode d’installation même du parc qui pose question. Ce parc, souhaité de longue date, a été aménagé de façon unilatérale, sans réelle concertation. La destruction du Pavillon Chopin, élément important du patrimoine pavillonnaire du quartier, avait même été cachée dans Oxygène lors de la présentation du projet. Les nombreuses haies, abritant pourtant nombre d’espèces et améliorant l’humidité du sol, avaient été presque toutes rasée ou très fortement taillées. Les arbres avaient eux aussi subi une taille importante, posant inquiétudes aux riverains.
Nous nous interrogions aussi sur l'impact des projets immobiliers très nombreuses en proximité, notamment avec des sous-sols dans un endroit où la nappe phréatique est parfois à moins d'un mètre de profondeur.
Les arbres abattus
Depuis le début de la semaine, les engins se relaient une fois de plus dans le parc, cette fois-ci, pour abattre les arbres qui avaient été fortement taillés deux ans avant.
Une biodiversité disparue
L'ancien parc, n'était certes pas ouvert au public, mais était un havre de biodiversité : des grands arbres où nichaient de très nombreuses espèces, des haies et des terriers par centaines, des nombreux espaces en friche et surtout aucun lampadaire qui éloigne les espèces nocturnes. On pouvait même y croiser des renards! Aujourd'hui, de façon incompréhensible le parc, bien que fermé, reste éclairé la nuit en contradiction avec les préconisations du ministère de la transition écologique et de la réglementation. Cette pollution lumineuse a un impact tant sur la faune que sur la flore, rajoutant au stress de la construction "à l'ancienne" de ce parc.
Merci au MonAulnay-naute qui nous as fourni une partie de ces photos et qui suit ce sujet.
4 Réponses à “45 arbres abattus au cours Napoléon : que reste-t-il de la biodiversité de l’ancien parc « Chopin »?”
Ha, ce sacré Maire bétonneur, qui nous défonce la ville depuis son arrivée avec la complicité des Maroun et Cannarozzo qui avaient juré de combattre le betonnage.
Mais bon ça, c’était avant, depuis l’argent a fait tourner des têtes a Aulnay.
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Il est difficile de croire que nos experts des services techniques ne savaient pas qu’en maltraitant cet endroit les conséquences seraient désastreuses. Mais certaines volontés politiques loin du respect de l’environnement passent au dessus. Bien d’autres exemples de ce mépris de l’écologie et du bien de nos finances existent malheureusement. Comme cette pelouse synthétique au coût exorbitant pour un terrain de rugby dont le Président est Maire- Adjoint chargé de l’urbanisme.
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Bizarre car avant Les destructions de la maison patrimoniale Chopin, avant la multitude de constructions de ce secteur, il n’y avait aucune alerte pour ces arbres, vous avez dit bizarre, c’est bizarre.
Mais l’on sait bien que Napoléon détruisait tout sur son passage , certains ont pris la suite.
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On remarquera que cet excellent article n’émane pas de l’association Aulnay Environnement, qui n’est donc pas seule à s’inquiéter du devenir du patrimoine arboré aulnaysien et à se montrer critique de la politique municipale dans ce domaine. Mais pourquoi Aulnay Environnement n’a-t-elle pas communiqué au sujet des arbres du parc Napoléon ? Tout simplement par manque d’information. Historiquement, Aulnay Environnement est née dans le sud (inondations et projet de la Grande Nef), et c’est là que résident ses membres les plus actifs. Mais l’association ne s’interdit pas de se mobiliser pour des enjeux plus larges que l’intérêt d’un seul quartier. C’est ainsi que l’association prend part à tous les débats qui concernent l’ensemble de la commune, comme la préparation du PLU, l’implantation de Chimirec ou l’avenir du parc Ballanger. Mais pour les quartiers nord comme ceux du Vieux pays, nous ne bénéficions pas de l’expérience journalière des riverains, et leur expertise nous fait défaut. C’est pourquoi nous invitons à venir vers nous tous les habitants soucieux de l’avenir de notre patrimoine commun, en particulier le patrimoine arboré. Nous serons présents, le 4 septembre, au Forum des associations, où nous mettrons l’accent sur ce thème des arbres. Notre site permet de déposer des témoignages, et nos réunions, qui se tiennent tous les premiers mardis du mois à 20h salle Dumont, sont ouvertes au public.
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