Dans un courrier envoyé au maire, au préfet et à nombre d'élus, l'ex. candidat aux municipales Hadama Traoré pointe les affaires en justice autour de Naguib Benlarbi et demande sa tête. Ce dernier est directeur adjoint du cabinet de Bruno Beschizza mais aussi conseiller technique du président de notre intercommunalité Paris Terre d'Envol, qui est aussi Bruno Beschizza. M. Traoré, dans les pièces jointes du courrier, reprend les affaires en cours contre celui qui s'auto qualifie "M. foncier de la ville" :
- Soupçons de corruption HLM : Cette affaire a été dénoncée le 9 mars 2018 sur la page facebook "La Révolution Est En Marche". Hadama Traoré dénonçait des attributions de logements contre des enveloppes de 4000 à 8000€ d'argent liquide. Selon lui, les pistes des intermédiaires (dont l'un aurait été le bras droit de Séverine Maroun) remontaient à Naguib Benlarbi et son épouse, l'élue au logement Sabrina Missour. Cette dernière a tenté d'interdire la publication et obtenir 100 000€ de réparation. Le tribunal l'a cenpendant déboutée. Mme Missour a néanmoins obtenu la protection fonctionnelle pour poursuivre en diffamation le leader de la Révolution Est En Marche aux frais du contribuable. Or cette plainte n'a semble-t-il jamais été déposée. Et pire, malgré les demandes, l'exécutif a admis qu'aucune enquête interne n'a été faite. Mais la justice a pris au sérieux la dénonciation de M. Traoré puisqu'une enquête judiciaire est bien en cours contre cette supposée affaire de pots de vins HLM.
- Soupçons de prises illégales d'intêret : cette fois-ci ce sont des personnes supposées proches de M. Benlarbi qui auraient bénéficié de biens immobiliers à prix réduits. Un grand électeur de M. Beschizza aurait bénéficié des terrains rue Legendre et rue des Saules pour construire des pavillons. La plainte de M. Traoré sous-entend que le coût des terrains était très faible (630000€ pour - selon nos estimations - 2000 à 2500m2 transformés en au moins 7 pavillons et 800000€ pour 3 pavillons sur le fameux terrain de la rue des Saules défendu par l'adjoint aux finances Stéphane Fleury). Mais l'affaire qui a été médiatisée est celle du "château" vendu 290000€ en 2015 par la mairie qui l'avait achetée 500000€ quelques années avant. Le nouveau propriétaire, un prestataire de la ville, serait encore un proche de M. Benlarbi et Mme Missour. Là encore, la justice a pris cette affaire au sérieux et enquête.
- Plainte pour séquestration contre M. Benlarbi et Mme Missour: c'est un ex-employé municipal qui a porté plainte contre ce couple. Il aurait été roué de coups par des intermédiaires puis séquestré par le dir'cab adjoint et son épouse élue au logement. L'ex employé municipal explique avoir déjà porté plainte contre eux, puis sous la pression l'avoir retirée, de peur de perdre son emploi en mairie. Mais ayant été quand même été limogé, il a re-déposé la plainte. Il explique avoir eu deux côtes fêlées et des hématomes sur tout le corps. L'avocate de M. Traoré estime que "lors de la connaissance de la plainte, la première adjointe au maire Mme MAROUN aurait dû protéger l'agent de la ville [, l'auteur de la plainte,] comme le stipule la loi".
Après avoir fait des demandes restées lettre mortes, M. Traoré demande publiquement "la mise à l'écart de Naguib BENLARBI de l'administration de la ville d'Aulnay sous-bois en attendant la finalisation de l'enquête" pour séquestration. Il justifie cette mise à l'écart car "lorsqu'un agent est pénalement poursuivi pour des faits sans lien avec le service, l'administration peut aussi décider d'engager une procédure disciplinaire à son encontre si ces faits : sont incompatibles avec l'exercice d'une fonction publique, portent atteinte à la réputation de l'administration, représentent un manquement grave à la probité, propre à altérer la confiance dans l'action publique, etc. Toutefois, la procédure disciplinaire et la procédure pénale sont indépendantes."
Nous avons contacté par SMS et mail Mme Missour pour obtenir sa version des faits. Nous n'avons hélas pas obtenu de réponse à nos sollicitations.
Cette nouvelle médiatisation arrivera-t-elle cette fois-ci à écarter ce proche de M. Beschizza?
MAJ le 17/07/2020: Suite au courrier de mise en demeure des avocats de M. Benlarbi, nous avons retiré sa photo en attendant un conseil judiciaire.
Une Réponse à “Plainte pour séquestration contre le dir’cab adjoint de Bruno Beschizza : Hadama Traoré demande sa mise à l’écart [MAJ]”
Heureusement que les blogs nous en apprennent. Ce M.Benlarbi directeur adjoint du cabinet du Maire, donc employé municipal contractuel à haut salaire [Propos modérés, mise en cause, risque de poursuites] , chef du foncier à Aulnay à la barbe de responsables de service et d’élus, tous un peu hors circuits plus sa femme élue de la majorité…à n’en point douter, la gestion de la ville est super verrouillée et on ne nous dit pas tout.
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