C'était dans l'édition du 5 novembre du Parisien. Ainsi, le 21 octobre dernier, la direction de PSA a trouvé un accord avec les représentants syndicaux. Ainsi, Philippe Julien, délégué CGT, ne risque plus de perdre son poste.
La direction de l'usine a donc renoncé à faire appel auprès du ministère du Travail. Il s'agit d'un donnant-donnant entre la direction et la CGT. En effet, PSA abandonne la procédure de licenciement tandis que la CGT abandonne ses accusations de délit d'entrave à la grève.
Cependant, Philippe Julien a néanmoins écopé de cinq jours de mise à pied, qu'il a effectués... lors de la mise au chômage partielle de ses collègues, durant la dernière semaine d'octobre. La sanction est donc passée relativement inaperçue.
Le bras de fer entre la direction de l'entreprise et le syndicat durait depuis juin dernier. Le syndicaliste s'était vu reprocher d'avoir usé de son poing sur des agents de maîtrise, lors de la grève des salariés d'Enci, sous-traitant de PSA. Une version des faits contestée par la CGT, qui s'est appuyée sur un large mouvement de solidarité syndical et politique.
Jérôme Charré
6 Réponses à “Philippe Julien ne risque plus son poste”
Les syndicalistes ne vivent pas dans la précarite : ouf! (sic)
Quel commentaire!! Effectivement on pourrai virer ces syndicalistes s’il n’avait pas de status protégé. Quel bonheur pour les patrons !!!
Je pense qu’il n’est pas acceptable de licencier une personnes à cause de ses opinions politiques ou syndicales.
Quel bonheur pour tous les employés du centre et de droite, aussi !!
Je rappelle que, en gros, personne n’est syndiqué en France; les syndiqués ne sont généralement (il y a des exceptions mais tt de même) que des planqués de gauchistes dont on tolère les privilèges indus par lacheté et de par les manipulations des médias de gauche !
Je prierai chacun de modérer ses propos.
Quelle conception du dialogue social !! Je rappelle que la richesse d’une entreprise c’est quand même surtout le resultat du travail des salariés. L’equilibre nécessaire ntre le capital est le travail doit permettre un vrai droit de regard/decision des salariés. Il doit donc passer par des organisations representatives donc des syndicats. On peut voir ce que le manquede dilogue peut faire dans nos banlieues … Bientot le social !!!