Le parc des cygnes, ou parc Gainville, faisait partie de la propriété appartenant à M. Gainville. Cette résidence a appartenu notamment à Jean Pique, conseiller du roi, à Claude-Louis Berthollet ou baron Maucombe. En 1874, la résidence est mise à la disposition de la mère Victorine Le Dieu de La Ruaudière, fondatrice quelques années plus tard du protectorat Saint-Joseph.
Dans le courant de l'année 1949, des négocaitions se déroulent entre M. Gainville et Fernand Herbaut, maire d'Aulnay entre 1947 et 1959. M. Herbaut commente alors au conseil municipal: "Cette propriété comprend un grand parc qui fera un jardin public dans le Vieux Pays. En face, il y a la propriété Schroeder qui a été achetée par la commune. Allons-nous y faire un lycée et logerions-nous le personnel dans la propriété de Gainville ? En tout cas, ces deux propriétés en vis-à-vis constitueront un ensemble appartenant à la commune. Je pense que ceux qui viendront après nous nous diront que nous avons bien travaillé en les achetant". Une cinquantaine d'années, on peut dire qu'il n'avait pas tort.
Les 13, 14 et 15 octobre 1949, le commissaire-enquêteur délégué par le préfet de Seine-et-Oise reçoit en mairie les avis de la population au sujet du projet d'acquisition de la propriété Gainville qui se compose d'un parc, d'un bassin, d'un bâtiment principal et de communs. Le 10 mars 1950, l'achat de la propriété est adopte à l'unanimité.
En 1959, Maurice Cadot, adjoint au maire, crée le service des espaces verts de la ville d'Aulnay-sous-Bois dont la première serre est construite sur un terrain annexe du Parc. Les serres municipales sont aujourd'hui situées rue Auguste Renoir à proximité des services techniques.
Le nord du parc est renové en 1992. Le tracé des circulations est redessiné avec des accès plus rationnels. Les allées sont traitées avec un enrobé rouge s'intégrant dans le cadre de la création d'une zone piétonnière. Le réaménagement de la partie sud est, quant à lui, achevé en 1993.
Aujourd'hui, massifs fleuris, pelouses verdoyantes, chemins entretenus accueillent les visiteurs qui admirent au passage canards et cygnes de la pièce d'eau.
Jérôme Charré