Cette réunion publique du conseil du centre gare a réunit une quantité de personnes équivalente à celle du conseil de quartier du Parc (entre 60 et 70 personnes) dans la salle du conseil municipal de l'hôtel de ville.
C'est certainement ce "super quartier" du centre gare qui a le découpage le plus étrange, en effet il regroupe le quartier Hôtel de Ville, Tour Eiffel, mais aussi les parties ouest des quartiers du Centre Gare et de Nonneville, et le sud-est du quartier de Balagny. Ainsi, les habitants d'une majorité du quartier du Centre-Gare se retrouvent dans le comité de quartier du Parc et les habitants du nord de Balagny qui sont dans le comité de quartier de la Plaine envoient leur enfants dans une école qui est traitée dans le comité de quartier du Centre Gare.
Cette assemblée a été présidée par Katy David, adjointe au maire chargée de la santé, la toxicomanie, la gérontologie, les maisons spécialisées, le handicap, l'hygiène, la salubrité et la restauration municipale. Hors de la présidente, seuls deux membres ou ex-membres du conseil ont pris la parole: Alain Amédro et Alain Boulanger.
Alain Amédro, conseiller municipal Vert et conseiller régional, à éclaircit certains points à propos des transports et de la position de la région. Alain Boulanger (association Capade Sud qui est en cours de dissolution) quant à lui est resté dans la salle car il à quitté sa fonction de membre pour protester contre le fonctionnement des comités de quartier qui ne le font pas participer.
A cause de mon retard, je n'ai pas écouté la présentation de Katy David qui à présenté le contrat réseau vert conclut avec la région, qui permet des nombreuses initiatives environnementales (limite de vitesse d'un quart du réseau routier à 30km/h, augmentation du nombre de pistes cyclables avec la création d'une "voie verte"...).
Denis Cahenzli, directeur de l'espace public, comme pour les précédents conseils de quartier a présenté longuement les aménagements de la voirie notamment dans le cadre du réseau vert.
Le débat à été varié et n'a pas seulement touché que des problèmes de voirie personnels auquel la municipalité à semblé se préoccuper sérieusement.
Il a touché à l'isolement des habitants de Balagny qui se retrouvent sans bus le dimanche, aux nuisances que procurent certains bus par leurs vibrations et leur moteurs allumés inutilement. Une réunion avec les acteurs à été ainsi prévue par la mairie.
Le débat a aussi abordé le manque de l'échangeur sur l'A3 à Bondy-nord qui sera demandé par courrier au nouveau ministre des transports par le maire.
A l'occasion du question sur les transports Alain Amédro a confirmé le débloquement d'une grosse enveloppe budgétaire pour l'amélioration des rames du RER B et l'accessibilité des handicapés à la gare d'Aulnay-sous-Bois. Il a critiqué le projet du CDG express, ligne privée qui passerait sans s'arrêter en Seine-Saint-Denis. Il s'est félicité des mesures de la municipalité en faveur du vélo, mais s'est montré critique quant au journal des conseils de quartier dont les articles, simples exposés des mesures municipales, ne reprennent pas le contenu des discussions importantes de la soirée.
Alain Boulanger, qui a évoqué au passage le démarrage de la construction du MacDonalds au carrefour de la Négresse, a insisté sur la nécessité de de faire le calcul du trafic de transit sur la ville afin de mieux luter contre et de réserver les avenues internes aux liaisons inter-quartiers.
Le sujet de l'ancienne usine d'amiante, bien que ne faisant pas partie du quartier du Centre-Gare, s'est longuement invité avec notamment la motion des associations qui sera proposée au vote au conseil municipal de demain. La municipalité a exprimé son désaccord sur le mode de déconstruction que réclament les associations et a affirmé le besoin de faire vite avant que les bâtiments ne se détériorent trop. Sans s'engager, le maire ne s'est pas montré convaincu de l'utilité de remettre une pancarte signalant le danger de l'usine (pour par exemple dissuader des squatters potentiels).
Gérard Ségura, conseiller général du canton nord d'Aulnay, a critiqué les services de l'état (la DRIRE pour ne pas la nommer) qui fait en sorte de protéger l'industriel pollueur (CMMP). Il a demandé que la mairie exprime clairement sa volonté politique en appuyant les associations dans ce dossier et qu'elle demande à la préfecture de sortir de son attentisme.
Le maire, critiqué notamment pour avoir autorisé tacitement le permis de démolir de l'usine, a proposé une réunion en préfecture.
Les bonnes habitudes se perdant semble-t-il très vite, il n'a pas été proposé, à toutes les personnes qui l'aurait souhaité, de recevoir le compte rendu de la réunion .
Hervé Suaudeau