Voici la seconde partie consacrée aux irréularités constatées durant ces élections municipales (première partie ici).
Dans ce contexte de pandémie, dimanche 15 mars, certains n'avaient semble-t-il pas tout à fait les mêmes gestes barrières que les autres. Beaucoup de témoignages expliquent avoir vu des bandes de personnes, souvent identifiés comme employés municipaux, faire du raccolage devant les bureaux de vote. Or, ces attroupements le jour du scrutin, qui troublent la liberté de vote sont punis par la loi jusqu'à deux ans de prison et 15000€ d'amende.
Malgré le refus irrégulier de la mairie de communiquer les procès verbaux, nous avons eu connaissance du signalement d'une dizaine de bureaux de vote perturbés par ces regroupements, réunissant pour la plupart des personnes identifiées proches de Bruno Beschizza. Différentes attitudes de raccolage étaient constatées : interpellation des électeurs, petits cadeaux symboliques, accompagnements jusque devant l'isoloir, intimidations, menaces, agressions. Une plainte a en effet été déposée par un assesseur de la liste Aulnay en Commum pour une agression et menaces de mort qu'aurait commise le chauffeur du maire et d'autres agents proches de Bruno Beschizza.
La liste d'Hadama Traoré, sur un post Facebook, dit avoir identifié aussi des agents municipaux et un élu municipal et employé territorial faire campagne durant la trêve électorale. Des employés municipaux, là aussi proches de Bruno Beschizza, auraient usé de méthodes d'intimidation envers des jeunes qui auraient fait remarquer le caractère illicite de coller des affiches la veille d'un scrutin.
Ces élections ont aussi été marquées par une nouveauté. Chaque bureau de vote était encadré par un responsable administratif supplémentaire par rapport aux élections précédentes. Sans pouvoir rentrer dans les détails, dans certains bureaux de vote, le rôle de ces cadres municipaux (parfois récents embauchés) ont posé certaines questions.
Nous avons volontairement éludé certains points afin de laisser le fil de la justice suivre son cours car tout ces éléments, et plus, se retrouvent dans les deux recours déposés contre les irrégularités de ce scrutin.
Selon nos informations, Bruno Beschizza n'a jamais condamné ces méthodes et agissements.
La rédaction a eu connaissance des photos et des vidéos de ces attroupements qui ont été envoyés à la justice.
5 Réponses à “Recours électoral : des bandes de raccoleurs menaçants et le jeu trouble de nombreux agents municipaux proches de Bruno Beschizza”
Déjà, avoir maintenu les élections dans un contexte de pandémie manifestement sous évalué à l’époque des faits était irresponsable et d’une certaine façon criminel, car de plus en plus de présidents de bureaux de votes et d’assesseurs déclarent avoir contracté le covid 19 ! Je suppose que ces déclarations ne font que commencer et que les jours qui viennent apporteront leur lot de surprises désagréables !
Les différents témoignages déplorant les attroupements d’employés municipaux roulant pour le maire sortant ( de gré ou de force ) laissent légitimement supposer qu’en échange de ce soutien et de leur contribution à la réélection, leur emploi était en jeu…
Mais un maire a-t-il seulement le droit de conditionner un emploi à sa réélection ? Les emplois fonctionnels n’ont-ils pas justement vocation à éviter les conflits d’intérêts, les pressions et les menaces d’élus qui ne respectent pas le principe d’impartialité et de neutralité ?
Le refus de la mairie de communiquer [NDLR: parie modérée, conclusions hatives juridiquement reprochables] électeurs qui peuvent désormais considérer que le scrutin n’a pas été sincère, [NDLR: parie modérée, conclusions hatives juridiquement reprochables] !
» intimidations, menaces, agressions »
[NDLR: parie modérée, conclusions hatives juridiquement reprochables] ce maire coucou parachuté [NDLR: parie modérée, conclusions hatives juridiquement reprochables], envers des citoyens qui connaissent leurs droits et qui, cherchant à les faire respecter et les faire valoir se sont vus menacés de procès par l’intermédiaire de juristes pour des faits hypothétiques non prouvés [NDLR: parie modérée, conclusions hatives juridiquement reprochables] en utilisant le levier de la peur d’un procès !
Nous faisons face à un maire qui s’affiche ex-policier, quoiqu’il se dise qu’il n’aurait jamais vraiment été sur le terrain en tant que tel, et qui semble recourir à des méthodes qui ne relèvent aucunement de notre état de droit : racolage, menaces, intimidations, attaques judiciaires s’apparentant fortement a des procès-baillons ne relèvent aucunement d’une démocratie mais d’une république bananière !
A chacun d’exercer son discernement !
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Un maire qui a été neuf fois débouté dans ses procès-baillons sous le chef d’accusation de » diffamation et injures » n’est-il pas coupable d’accusations calomnieuses ?
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Bonjour Catherine,
La réponse est non. Pour être coupable d’accusation calomnieuse il faut être condamné pour dénonciation calomnieuse. Après la fin de ces procès, chacun a six ans pour se décider à poursuivre ou pas M. Beschizza (ou les personnes de sa municipalité ayant bénéficié de protection fonctionnelle) pour dénonciations calomnieuses. Ces procédures sont assez aléatoires car il faut pouvoir prouver l’intention de calomnier. Cela reste, quoi qu’il arrive, possible et M. Beschizza a motivé nombre des habitants visés à aller jusqu’au bout. Nous ne sommes donc qu’au début d’une longue chronique judiciaire voulue par M. Beschizza.
Et dire qu’il dénonçait l’engorgement de la justice…
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En somme la justice n’est véritablement rendue que pour ceux qui en ont les moyens financiers, donc finalement pour très peu, voire aucun citoyens lambdas en vérité… De plus qui a envie d’engouffrer son énergie et son temps dans des procédures ultra longues, coûteuses et totalement aléatoires ?
Les actions de Beschizza [NDLR: parie modérée, conclusions hatives juridiquement reprochables]. les procès-baillons ont pour seule fonction d’empêcher le droit d’expression citoyen, surtout celui qui met en évidence des irrégularités ou des actes contraires à la démocratie.
[NDLR: parie modérée, conclusions hatives juridiquement reprochables]
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A n’en pas douter, le taux d’abstention tres élevé sur Aulnay est dû au Coronavirus.
[NDLR: parie modérée, conclusions hatives juridiquement reprochables]
Et c’est ce qui est dérangeant, [NDLR: parie modérée, conclusions hatives juridiquement reprochables] comme une demande de Logement, même un emploie à la Mairie, même l’achat d’un Terrain ou tu dois passer par un Collaborateur du Maire, un Bail commercial, rachéter une Maison a la VIlle comme le scandale du Château.
On a pu l’observer avec des Directeurs d’Antennes Jeunesses donc Fonctionnaires, qui appellent à voter Beschizza et qui sont par la même occasion responsables Associatifs de leurs Quartiers, ça questionne.
[NDLR: parie modérée, conclusions hatives juridiquement reprochables]
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