Depuis le 14 septembre l'enquête publique sur l'installation des entreprises Chimirec et FIFTY est ouverte, mais la municipalité n'a pas vraiment joué la transparence, notamment du fait que l'usine était classée Seveso de 2011 à 2015.
L'entreprise Chimirec a pris l'initiative de faire visiter son site actuel de Dugny qui devrait être transféré et modernisé à Aulnay. Quand MonAulnay.com a appris que seul un blog pro-maire allait être invité à la visite de l'usine, nous avons sollicité la direction de l'entreprise pour leur signaler que la blogosphère locale ne se limitait pas à cela. Le directeur du site de Dugny nous a rappelé très vite pour gentiment nous proposer une visite. Nos confères d'AulnayCap on pu visiter l'usine hier et ont produit déjà deux articles (ici et là). Nous avons effectué la visite ce matin en compagnie de l'association Aulnay Environnement qui était invitée à la même occasion.
Un lieu utile où l'on voit l'impact de nos déchets
La visite est très intéressante, car on comprend ce qui se passe quand on se débarrasse de piles, d'huile de vidange ou de bidons de peinture. Ils ne disparaissent pas de façon magique comme dans les visions aseptisées présenté dans les publicités.
Cette visite aide donc bien à prendre conscience de la nécessité de limiter nos déchets, mais aussi de prendre notre part dans leur traitement. D'ailleurs Chimirec ne fait pas le traitement final de nos déchets. Elle les trie, les broie éventuellement, les regroupe, et les dispose en cuve, en bac, en benne pour les expédier vers les centres de traitements agrées dans toute la France et parfois ailleurs en Europe. Il y aura des déchets dangereux comme de l'amiante, acides, déchets de laboratoire, déchets chlorés ou solvants inflammables, déchets "phytosanitaires", solvants pétroliers... Il y aura des déchets plus courants (parfois pas moins polluants) comme les cartouches d'encre, extincteurs, huiles alimentaires, déchets électroniques, ampoules, huiles de vidanges, pneus... L'usine ne traitera pas de déchets radioactifs, explosifs ou infectieux. Bref, nous avons pu constater le bout de chaîne de la consommation des biens. Cette visite, qui devrait être faite par des scolaires, permet cette prise de conscience. À partir du moment où nous achetons et utilisons des produits, il faut forcément les collecter puis les retraiter.
L’accueil des professionnels de Chimirec tranche avec l'opacité de la mairie sur ce sujet. Mais c'est un autre sujet que nous vous raconterons cela dans des articles suivants.
3 Réponses à “Visite de l’usine Chimirec, première partie : un lieu utile”
Avez vous eu les réponses aux questions que vous vous posiez le 12 septembre ?
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Ces questions étaient posées non pas à Chimirec mais à la municipalité 😉
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Cette usine que les sceptiques d’hier semblent désormais bien accepter, convaincus par des visites sur place… coexistera avec les 2400 logements annoncés lors des prévisions de M. Cannarozo ( que l’on ne lit plus, disparu ?) sur Val Francilia car aucun démenti à ce jour, sous le coude pour mieux les ressortir au moment opportun, encore de prochaines polémiques, à suivre
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