MonAulnay ne lâchera pas l'affaire, une affaire qui est le point d'orgue d'une société qui refuse de remettre en cause les institutions qu'elle a crée. Une société prête à défendre l'indéfendable. Voici des extraits d'une tribune montrant ce que voudrait dire une requalification des faits.
Le parquet est-il bien dans son rôle, le 5 février, quand sur la foi de ce même rapport, il requalifie les faits en « violences volontaires » ? Laurence Rossignol, ministre des Droits des femmes, a bien raison de s’inquiéter : « Il serait troublant qu’on puisse identifier un viol par accident. » Pour qualifier un viol, l’intention supposée du coupable va-t-elle l’emporter sur le non-consentement avéré de la victime ?...Quand c’est la police qui viole, et quand la police des polices refuse de le reconnaître, comment ne pas voir que les victimes hésiteront plus encore à se rendre au commissariat ?...Si le déni du viol rencontre autant d’écho, c’est peut-être qu’en France on continue souvent d’associer le viol à une pulsion sexuelle à laquelle le violeur n’aurait pas su résister...
Les deux sexes sont concernés, mais il s’agit toujours de genre : le violeur traite sa victime masculine comme une femme pour mieux marquer sa domination sur celui qu’il réduit à une position supposée « féminine » ou « efféminée ». C’est bien pourquoi, de l’insulte à la violence, il y a un continuum. Les mots rapportés par Théo (« espèce de salope ») et sa famille (« regardez la fiotte il a l’anus qui saigne ») le confirment : les policiers ne se sont pas trompés sur le sens sexuel de cette pénétration. D’ailleurs, l’insulte sexiste et homophobe ne fait que redoubler l’insulte raciste (« bamboula »), dont le caractère apparemment ordinaire (donc « à peu près convenable », selon le délégué du syndicat Unité SGP Police à Paris), ne doit pas faire oublier leur logique commune : dominer, soit diminuer pour diriger. Il s’agit bien de contrôle – et ce n’est pas un hasard si le mot est au cœur de ce viol policier.
Extrait d'une tribune consultable ici.




4 décembre 2025 :Nouvelles des alentours – jeudi 5 décembre 2025
4 décembre 2025 :Lelia Abdellaoui, de Ségura à Beschizza en passant par Macron
3 décembre 2025 :Bruno Beschizza lance sa campagne
3 décembre 2025 :Le hammam « Les bains d’Aulnay » victime d’un incendie
3 décembre 2025 :Les communistes et La France Insoumise d’Aulnay lancent une campagne commune pour les municipales
3 décembre 2025 :L’AVENIR de la SEINE ST DENIS ???, communiqué d’un de nos lecteurs
3 décembre 2025 :Arrivage spécial Noël à la Ressourcerie 2mains
3 décembre 2025 :Nouvelles des alentours – mercredi 3 décembre 2025
2 décembre 2025 :Comédie musicale : les enfants du Créa cartonnent à l’Opéra Bastille
2 décembre 2025 :Le PCF local nous invite à discuter
2 décembre 2025 :RER B, trafic très perturbé ce matin
2 décembre 2025 :Ce qui change en décembre 2025
2 décembre 2025 :« On va aller où ? » : à Sevran, ces commerçants craignent d’être évincés avec l’arrivée du Grand Paris Express
1 décembre 2025 :Nouvelles des alentours – mardi 2 décembre 2025
1 décembre 2025 :Y aurait t’il un oubli dans cette image ?
2 Réponses à “Théo a bien été violé, tribune de Médiapart”
Les éléments de cette tribune sont peut être encore valables, mais il serait honnête de rappeler qu’elle date d’un an (11/2/2017) et n’avait pas pour objet de répondre aux rapports d’expertise qui ont été communiqués la semaine dernière.
Mozilla/5.0 (Windows NT 10.0; Win64; x64; rv:58.0) Gecko/20100101 Firefox/58.0
Merci de votre commentaire.A vrai dire, il m’avait paru tant d’actualité que je n’avais pas regardé la date de parution. Encore aujourd’hui, il a tout son sens.
Mozilla/5.0 (Linux; Android 4.4.4; Ultym 5.2 Build/KTU84P) AppleWebKit/537.36 (KHTML, like Gecko) Version/4.0 Chrome/30.0.0.0 Mobile Safari/537.36