Dans un article paru ce jour, Le Parisien a interrogé Oussouf Siby, Président du groupe d'opposition PS-PCF-EELV :
Bien que « supporter parisien », Oussouf Siby (PS) déplore « un écran de fumée ». « Bruno Beschizza a utilisé cette candidature pour masquer son échec sur la réindustrialisation de PSA, tacle son opposant. Il s’agit d’un site unique en Île-de-France, plus grand que La Défense et proche de trois autoroutes, de deux aéroports et d’une future gare du Grand Paris Express. On avance au coup par coup avec l’installation de Carrefour, Chronopost et Chimirec, des activités de logistique qui créent peu d’emplois, mais sans aucune vision. Résultat, on a perdu onze ans. »
L’élu socialiste, qui vient de déclarer sa candidature aux municipales l’an prochain, estime que le projet était « voué à l’échec », et pas seulement parce que celui-ci n’a fait l’objet d’aucune concertation avec la population. « On n’est qu’à quelques kilomètres du Stade de France, observe-t-il. L’État aurait mis son veto pour des raisons d’équilibre territorial. »
C’est pourtant bien au nom du « nécessaire rééquilibrage territorial entre l’est et l’ouest de l’Île-de-France » que Stéphane Troussel (PS), le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, a apporté son soutien — il est vrai tardif — au dossier porté par le maire d’Aulnay-sous-Bois. « Il était dans son rôle, pointe Oussouf Siby. Je me souviens qu’à la fermeture de PSA, Stéphane Troussel plaidait pour une réindustrialisation du site. »
3 Réponses à “Futur stade du PSG : le rêve envolé d’Aulnay-sous-Bois, Oussouf Siby répond au Parisien”
– Fallait-il vraiment illustrer votre article avec cette (horreur) de soucoupe volante qu’on a déjà trop vue ? Une photo du petit garçon en maillot « Neymar », face à une cité d’Aulnay, aurait été bien plus sympa.
Je ne vais pas revenir sur le fond du dossier, mais je ne partage pas certaines affirmations d’Oussouf Siby.
À ma connaissance, il n’y a eu aucune intervention concrète de l’État. Par ailleurs, il y a environ 12 km à vol d’oiseau entre le Parc des Princes et le Stade de France, et une dizaine entre ce dernier et le site de Val Francilia. À l’étranger, dans des villes comme Londres, plusieurs stades de grande capacité coexistent à proximité les uns des autres.
Aulnay-sous-Bois n’a jamais fait partie des plans de la direction du PSG. Ce n’est tout simplement pas leur territoire. Je l’ai déjà dit, point.
Vous allez me dire : « Et Massy, alors ? » Je vous répondrai : « Non pas plus, bien sûr. » Dans ce jeu de dupes stratégique, on avance comme au Poker. L’objectif, dans l’esprit des Qataris, est de faire plier la Mairie de Paris. Mais, à mon avis, cela nécessitera autre chose que les quelques 38 millions d’euros proposés initialement pour le rachat du stade de la Porte de Saint-Cloud.
Ce ne sont pas les élus parisiens qui ont coupé court aux discussions, mais les dirigeants du PSG, vexés que leur offre — 38 millions d’euros pour le Parc — ait été balayée d’un revers de main car jugée dérisoire. Un affront qu’ils n’ont visiblement pas digéré.
La majorité des élus parisiens souhaite conserver le champion d’Europe dans son stade actuel. Rester à Paris, c’est aussi le vœu des supporters — notamment le CUP, principal groupe ultra —, même si la Mairie affirme ne pas vouloir vendre.
Quant au reste, Oussouf Siby prend une posture politique.
De toute façon, ce « projet aulnaysien » n’en a jamais été un, aux yeux des dirigeants du PSG — qui sont, rappelons-le, les seuls décideurs. Il s’agissait surtout d’une lubie électoraliste du Maire Bruno Beschizza. Et là, je rejoins en partie Oussouf Siby : visiblement, la majorité municipale commence à craindre pour son avenir à la tête de la ville, après tant de mensonges, un manque de communication, et une certaine forme de mépris…
Et j’en passe — des vertes et des pas mûres — comme cette impression qu’ils se croient propriétaires de la ville, sans que d’autres puissent prétendre en jouir, ne serait-ce que pour un bail de six ans… démocratiquement, bien sûr.
Eh oui, ce n’était qu’un écran de fumée. J’ajouterais même : une tentative de vendre du vent à des électeurs un peu trop crédules. Un fantasme de grandeur. Une mise en scène “pharaonique”.
Un édile déjà en campagne, façon Toutânkharton, qui promettait des pyramides là où il n’y avait que des terrains vagues.
De source sûre, je sais que le président de Terre d’Envol ne se faisait aucune illusion, mais donnait l’impression d’en avoir — pour mieux la répandre sur la ville.
– Poker menteur à 5… Du bluff. Qui va gagner ?
La Mairie de Paris ? Nasser Al-Khelaïfi ? Les supporters ? Poissy ?
La seule chose que l’on sait, c’est qu’un des joueurs a quitté la table**..
—–
** Massy n’étant qu’un simple figurant — il sera coupé au montage
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En dehors de tout ce blabla est que la mairie nous communiquera le coût de projet confié à cabinet spécialisé ? Ces gens ne travaillent pas pour la gloire !! Ils ont du agrandir un peu le montant des pauvres finances de la ville ! Il n’y a pas d’argent paraît-il ça dépend pourquoi !
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Oui vous avez raison @Roger Serge, de plus il y a eu 2 visuels
– Le premier: https://media.culturepsg.com/image/news/stade_psg_aulnay_sous_bois.jpg
– Le second : https://pbs.twimg.com/media/GmVBFOvbQAAfQwg?format=jpg&name=large
– C’est quoi, le concept ? Un concours du stade le plus naze ?
Sur ce dernier, il me semble qu’il y a des douves… C’est pour y jeter les supporters adverses ? Certains sur X, se demandent si ce n’est pas un étang pour un élevage de sardines… Confondent avec l’OM !
– Franchement, on devrait poursuivre ce cabinet soi-disant « spécialisé » pour exercice illégal de la profession d’architecte — et la Mairie pour complicité. Cela fait bien 25 ans qu’on ne construit plus de stades de cette manière.
Et on pourrait même ajouter le plagiat : cette « œuvre » ressemble étrangement au Stade de France des architectes Zublena-Macary, dont le permis de construire date du 30 avril 1995. Il y a bientôt 30 ans!
Depuis, le monde a inventé Internet, les voitures électriques… et, tenez-vous bien : les toits. Mais non. Là, rien. Open bar pour la pluie, les pigeons, et les vents de face. Bravo les artistes !
Allez savoir combien ils ont facturé ce chef-d’œuvre. Franchement, vu le résultat, On dirait un plan dessiné sur un coin de nappe, un sandwich triangle coincé sous le bras, la canette de 8.6 déjà à moitié vide.
– Clairement, ils ne se sont pas foulés… à moins qu’on leur ait donné ce genre de consignes :
“Faites un truc moche et creux, façon bocal à mouches électoral. On n’y connaît rien au foot, mais on veut que ça brille pour les bulletins façon banlieue.”
– Et pour parachever le tout : le clip promo. Un bijou… 😆
Que dire d’ex-footballeur pro qui par ailleurs est consultant sur Canal + — donc, a priori, quelqu’un de sérieux — prêtant son image à cette farce ridicule ? Ajoutez à ça un figurant hollywoodien (surgi on ne sait comment derrière la porte du bureau du Maire), peut-être de passage à Paname, en attente d’un casting pour une série B sur Amazon Prime. Le tout baigné dans ambiance digne d’une pub pour des burgers végan bio… en rupture de stock.
C’en serait presque comique… si ce n’était pas tragique. Du grand art !
– La honte, 😂
https://x.com/AulnaySousBois/status/1784982702145392797
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