Libération revient sur le procès de Bruno Beschizza

Avec un titre presque identique à celui de notre compte-rendu d'audience, le journal Libération a publié un article (sur abonnement) relatant le procès du maire d'Aulnay qui s'est tenu hier.

La journaliste, présente au procès, explique comme nous, que l'ombre de Nicolas Sarkozy a flotté sur l'audience. Le protégé de l'ancien président était jugé en même temps que son mentor, un étage plus haut, mais avec moins de médias présents.

La journaliste rappelle le nombre des 17 défaites consécutives de Bruno Beschizza qui ont mené à ce procès pour dénonciation calomnieuse intenté par notre rédaction : "un délit qui vise à réprimer les plaintes sans fondement, manifestement abusives". L'article souligne que "l’édile ne s’est pas donné la peine de se déplacer, se faisant représenter par deux avocats".

La journaliste aborde les procédures abusives en cause qui ont tenté de faire taire notre blog sur deux points : Le clientélisme non assumé de Bruno Beschizza avec les islamistes radicaux, et le climat d'impunité qu'il instaure en ville en refusant de sanctionner les agresseurs de notre rédacteur.

Le journal rappelle la défense de M. Beschizza qui dénonce un "procès politique", argumentant que la "demande d'inéligibilité émane de son opposant, qui veut l'empêcher de se représenter en 2026".

La conclusion de notre rédacteur Hervé Suaudeau, repris par Libération, résume l'enjeu symbolique de cette bataille judiciaire : "Si je continue, si j'ai fait cette démarche, malgré les milliers d'euros dépensés en frais de justice, malgré la peur, depuis mon agression, c'est pour pouvoir continuer à regarder mes enfants dans les yeux, qu'ils ne puissent pas se dire que je me suis couché" cite le journal. « Bruno Beschizza dit souvent que la justice n’est pas assez sévère. J’espère que vous le démentirez», a-t-il conclu à l’adresse des juges.