Arrêtés municipaux ou pétition collective, rien ne bouge
Le Parisien a fait un petit tour sur le marché du Boulevard de Strasbourg, extraits:
« Notre quotidien, c'est un peu au jour le jour. Pour l'instant on est ouverts, mais on se demande chaque semaine à quelle sauce on va être mangés… » Un cageot d'aubergines sous le coude, Olivier Turlure, l'un des deux frères primeurs stars d'Aulnay-sous-Bois, est un peu inquiet.(...)
« Là tout de suite, en tant que commerce alimentaire, on ne se plaint pas à titre personnel », confirme le primeur. Mais pour lui, c'est « tout le commerce de proximité qui est en danger » à cause des mesures de fermeture des commerces dits « non essentiels ».(...)
"Les autres commerçants de la rue sont aussi importants : le fleuriste, le coiffeur, le restaurant… On s'apporte mutuellement, des clients, tout le monde concourt à l'attractivité du lieu : le reconfinement aurait dû en tenir compte ", analyse le marchand de fruits et légumes.(...)
Mais la petite musique, c'est aussi le regret de voir la plupart des autres commerces non essentiels fermés. « J'achète pas mes bouquins à Carrefour », râle Didier, croisé devant la vitrine de Folies d'Encre, la librairie fermée. « Il n'y a jamais plus de 5 clients à la fois ici, c'est incohérent d'avoir obligé à fermer. S'ils font faillite, c'est une catastrophe pour la ville! »
NDLR: Didier, la librairie Folies d’Encre est "entrouverte"
Notre maire était aussi sur le marché et a fait cette vidéo qui parle de mesures injuste du gouvernement contre le commerce de proximité