Pour mieux protéger les femmes dans les transports, le gouvernement souhaite leur permettre de descendre du bus à la demande. Deux tests seront lancés début 2018 en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis.
Ce système, déjà en vigueur à Nantes et testé à Bordeaux, n’est pas encore déployé en Île-de-France. Plusieurs fois annoncées, notamment au printemps dernier, des expérimentations ont finalement été repoussées dans la région. Selon les informations données au Parisien, elles auront finalement lieu, début 2018, sur deux réseaux de bus de banlieue : à Melun (Seine-et-Marne) et sur le réseau des bus TRA, dans le nord de la Seine-Saint-Denis.
L’idée a reçu le soutien de la Fnaut-Île-de-France (Fédération des usagers des transports), qui la jugerait utile sur les lignes Noctilien exploitées par la SNCF en banlieue.
Outre le test sur les arrêts à la demande dans les bus, une grande campagne de sensibilisation est prévue au 1er trimestre 2018. Des affiches inciteront les témoins à dénoncer les harceleurs, notamment via le numéro d’urgence 3117, accessible 24 heures sur 24 et étendu cette année à tout le réseau francilien.
Source: Le Parisien