Une pollution non stoppée par les masques actuels
L'étude a été réalisée entre le 24 septembre et le 1er décembre 2020 dans une dizaine de gares et de stations de métros et du RER du réseau RATP. Et elle se penche sur les niveaux de PM10, PM2,5 et PM1. Ces particules sont issues du freinage des trains, de l'air extérieur importés par les bouches d'aération ou encore de chantiers. Mais plus elles sont petites, plus elles pénètrent loin dans l'organisme et risquent de poser problème.
Or, dans certaines stations, leur quantité est importante. Dans le RER, c'est en moyenne 100 µg (microgrammes)/m3 qui ont été relevés à Auber, 60 µgr à Châtelet. Jusqu'à 8 fois plus élevé que les mesures en air extérieur. Avec des pics allant même jusqu'à 500 µg/m3 à Auber ou Gare de Lyon !
Pour mémoire, l'OMS recommande un seuil de 20 µg/m3 en moyenne par jour et conseille de ne pas dépasser 50 µg/m3 plus de trois jours par an…(...)
Au-delà des usagers qui ne passent de quelques minutes à quelques heures par jour dans le métro, se pose la question des employés. Selon le syndicat Autonome, partenaire de l'étude, au moins 15 000 agents RATP sont concernés, du conducteur de métro et de RER, à l'agent de station, de sûreté, de maintenance de jour et de nuit. Sans oublier, les agents de propreté ou encore les commerçants.(...)
De son côté, la RATP «dément formellement ces informations». Remettant en cause les appareils de mesure utilisés - bien qu'il s'agisse de ceux utilisés par le ballon Paris Generali du Parc André Citroën pour l'air de Paris
Extraits d'un article du Parisien
Dans un article du Parisien datant de 2018, il est précisé que les masques que nous utilisons maintenant contre le covid-19 ne protègent pas de ces particules fines. "Sachez d'abord que les solutions type masques de chirurgiens n'ont qu'une utilité : éviter d'envoyer ses postillons et ses miasmes à ses voisins. Elles ne protègent pas de la pollution extérieure."