Logement, Urbanisme

Le casse tête de l’urbanisation dans nos villes

8 décembre, 2020 à 23:06 | Posté par

Loger sans défigurer

Immeuble Eiffel, un immeuble écrasant

Pour garantir un minimum de bien-être à ses habitants tout en préservant la planète, la ville doit se réinventer. Mais entre les attentes des citadins et les contraintes imposées aux municipalités en matière de sécurité, d’accessibilité ou de mixité sociale, le défi n’est pas simple à relever.

Les chiffres inquiètent la Fédération des Promoteurs Immobiliers d’Île-de-France. Seulement 9 700 logements ont été lancés sur les neuf premiers mois de l’année 2020 dans la région, soit une baisse de 54 % sur un an. Résultat : le stock se retrouve au même niveau qu’en 1995 mais avec deux millions de Franciliens en plus. De quoi accentuer la pénurie déjà présente.(...)

Pour relancer la fabrique de la ville tout en luttant contre l’artificialisation des sols, le gouvernement prévoit donc de consacrer 350 millions d’euros dans son plan de relance afin d’encourager les élus à construire plus de logements neufs sur un nombre de mètres carrés limités. Toute commune qui obtiendra un permis de construire d’ici au 31 août 2022 pour développer des programmes de logements denses pourra bénéficier de cette aide. A condition toutefois de respecter les 25 % de HLM imposés par l’article 55 de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU).(...)

Nous préférons privilégier la qualité. Tant pis si cela demande plus de temps. Une ville ne se construit pas en dix ans », pointe le maire versaillais.

Une analyse que partage Bruno Beschizza, aux manettes d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) depuis 2014. « Pour capitaliser la confiance, il faut que vos administrés puissent voir le résultat des projets que vous lancez, souligne l’élu LR. Or, le temps de l’urbanisme n’est pas celui du commun des mortels. » Et de citer l’exemple de la barre du Galion, à la Rose-des-Vents, dont la démolition a débuté en décembre 2019 alors qu’elle avait été annoncée en 2004 dans le cadre de la rénovation urbaine… Ou encore le quartier hybride Val Francilia, qui devrait voir le jour d’ici à 2030 sur le site de l’ancienne usine PSA, fermée en 2014. « En ne faisant rien, clairement on prend moins de risques, assure-t-il. Mais il y a de tels besoins qu’on ne peut pas vivre dans des villes momifiées. »

Extraits d'un article du Parisien

Dans notre ville, si certaines constructions récentes ont toute leur place, d'autres sont loin de respecter leur environnement immédiat comme l'immeuble Eiffel ou les construction Verrechia de l'ex place Camélinat que même le journal municipal n'osait montrer.

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