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Aulnay-sous-Bois : L’association Croix-Blanche répond au Maire et s’interroge

28 mars, 2012 à 18:00 | Posté par

L'association de défense du quartier Croix-Blanche et de ses environs (QCBE) a averti la rédaction qu'une lettre a été adressée au Maire (en copie, le préfet, Daniel Goldberg et Gérard Gaudron), pour répondre à la lettre initiale du Maire reçue par courriel le 9 mars dernier.

Le bureau de l'association  rappelle que ce n'est pas parce que le Maire a organisé une réunion que la concertation est terminée. L'Association garde ses objectifs et le lui rappelle une fois de plus. Par ailleurs, certaines questions restent toujours sans réponses (préemptions et avenir de celles-ci, notamment) et inquiètent les membres de cette association.

Bien que satisfaite du dialogue entamée, l'association QCBE reste vigilante quant à l'avenir du site de l'Ancien Hôtel des Impôts. Elle souhaite que le cadre de vie actuel soit respecté et que les riverains puissent être entendus, dans un cadre légal.

Ci-dessous, un extrait de cette lettre, que vous pouvez récupérer en cliquant ici ou sur l'image ci-contre :

"Nous avons bien pris connaissance de votre courrier en date du 9 mars 2012 relatif au futur projet Croix-Blanche, en lieu et place de l’ancien Hôtel des Impôts, à l’angle des rues Jean-Jaurès et Croix-Blanche. Nous vous en remercions.

Néanmoins, je vous rappellerais que vous n’avez pas répondu à toutes nos questions, notamment celles concernant les différentes préemptions qui sont actuellement réalisées ou à l’étude dans le quartier : pourquoi et dans quel but ces préemptions ? Est-il pertinent de mettre en avant un impératif financier de 2 millions d’euros pour le projet Croix-Blanche alors que la Ville continue de préempter des terrains dans le quartier, notamment le pavillon à l’angle des rues Paul Langevin et de Courcelles, pour 635.000 euros ?

Il semble en effet incompréhensible qu’une maison qui doit valoir une certaine somme soit préemptée d’un côté, et que de l’autre on nous invoque des incompatibilités budgétaires dans la construction de maximum 30 logements."

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