Nous apprenons par RoissyMail que dans une longue lettre datée du 2 janvier le député-maire communiste de Tremblay-en-France, François Asensi répond à la lettre que Gérard Gaudron, député-maire d'Aulnay-sous-Bois avait adressé aux maires d'Île-de-France, dans laquelle il souhaitait un front commun contre Aéroville.
François Asensi développe six points. Ainsi, il s'étonne de voir invoquer la défense du "petit commerce" par le député-maire d'Aulnay, en rappelant que ce dernier soutien l'extension en cours de Parinor (100 000 m² au lieu de 84 000 m²). Il faut rappeler que le même François Asensi avait invoqué, en 1993, cette même défense du "petit commerce" contre un projet de centre commercial dans la ZAC de la Vilette-aux-Aulnes, à Mitry-Mory.
Puis, il enfonce le clou en affirmant que Gérard Gaudron semble se "préoccuper en réalité moins des intérêts de ses commerçants que de l'essor du groupe Hammersin, promoteur du centre commercial Parinor d'Aulnay-sous-Bois, l'une des premières sociétés européennes sur le marché immobilier, détenue par des fonds de pension anglais et concurrent direct d'Unibail Rodamco, promoteur d'Aéroville".
Puis, le député-maire de Tremblay relate l'histoire du développement économique d'Aulnay-sous-Bois, dont il fut député à la suite du décès de Robert Ballanger. Pour lui, la paternité de ce développement en revient aux anciens élus communistes. On apprend au passage que le site PSA Peugeot-Citroën d'Aulnay rapporte 52,7 millions d'euros de taxe professionnelle à la Ville.
Enfin, François Asensi défend l'idée d'une nouvelle gare RER en zone de fret 4, en face du site prévu pour Aéroville.
Désormais, on attend la réponse du député-maire d'Aulnay-sous-Bois. Il semble que le projet Aéroville sera l'un des principaux thèmes de campagne municipale et cantonale.