Les trois bébés bulgares retrouvés chez des couples séquanodyonisiens mardi, lors de l'opération coup de poing menée par les policiers de l'Office central pour la répression du trafic des êtres humaines (OCRTEH) sont sains et saufs et bonne santé indique Le Parisien dans son édition de jeudi. Ils sont pris en charge par les services de l'aide sociale à l'enfance (ASE).
Vivant à Aulnay-sous-Bois, Clichy et Noisy-le-Grand, les couples soupçonnés d'avoir acheté ces petits ont quant à eux été déférés au parquet de Bobigny, ainsi que les autres "parents en mal d'enfant"» interpellés lundi dans le Nord, en Auvergne et dans le sud de la France. Sept enfants âgés d'environ 18 mois ont ainsi pu être retrouvés par les enquêteurs.
Le président du tribunal pour enfants de Bobigny, Jean-Pierre Rosenczveig, a estimé dans une interview à l'AFP qu'au-delà de la "mesure d'urgence" du placement des enfants à l'ASE, au-delà des suites judiciaires à l'encontre des parents acheteurs, ceux-ci n'en resteraient pas moins "les mieux placés pour les adopter, à moins que des parents biologiques ne se manifestent".
Jérôme Charré