Cette mosquée qui ne fait pas partie du collectif des mosquées de France ayant signé un communiqué condamnant l’exécution barbare du professeur Samuel Paty, comme l'a fait la mosquée d'Aulnay-sous-Bois risque une fermeture, extrait d'un article du Parisien:
Sonné. Mais pas le temps de cogiter : M'Hammed Henniche, responsable de la Grande mosquée de Pantin (Seine-Saint-Denis), a 48 heures pour consulter « les membres de l'association cultuelle » pour décider s'il exerce ou non un recours contre la décision du ministère de l'Intérieur de fermer le lieu de culte.
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M'hammed Henniche, qui est aussi coprésident de l'Union des associations musulmanes du 93 (UAM 93), s'est vu remettre la notification de fermeture en personne, par des policiers, tard dans la soirée de lundi. Elle est applicable pour six mois.
Au premier chef, on lui reproche la publication, sur la page Facebook de la mosquée, de la vidéo d'un père d'élève de Samuel Paty appelant à la mobilisation contre ce dernier après son cours sur les caricatures de Charlie hebdo et la liberté d'expression.
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Enfin, les autorités reprochent à M'hammed Henniche des propos anti-école publique. Notamment au moment de la rumeur, en 2018, disant que les enseignants avaient à apprendre aux élèves la masturbation.
Sauf que M'hammed Henniche est formel : il n'a jamais écrit de telles choses sur sa page Facebook ni celle de la mosquée. « Je ne suis pas anti-école publique c'est totalement faux. On dirait qu'ils ont voulu charger la mule avec des choses fausses… »
Quid de ces propos ? Selon plusieurs observateurs du dossier, les autorités ont pu le confondre avec Hassen Farsadou, l'autre coprésident de l'UAM93, l'un de ses proches. Celui-ci avait déclenché un tollé en août 2018 après avoir partagé un post Facebook dans lequel il assurait que les « bouquins pour enseigner la masturbation sont prêts », enjoignant les parents à « retirer leurs enfants de l'école publique ».
Sauf que M'hammed Henniche n'est pas Hassen Farsadou. « Je ne suis pas son père et il est majeur », ironise le patron de la mosquée de Pantin. D'ailleurs, Hassen Farsadou n'est pas de la commune mais d'Aulnay-sous-Bois où il préside une autre association, l'Espérance musulmane de la jeunesse française. En 2015, celle-ci avait d'ailleurs été menacée de dissolution après avoir tenté d'accueillir des prédicateurs radicaux.
MAJ à 16h: changement du titre, responsable et non imam
MAJ à 17h30: Clarification des charges contre l'EMJF.