Chaque mois, nous publions les tribunes des groupes présents au Conseil municipal déjà publiées en fin d'Oxygène ou sur le site internet municipal.
L'article 5 du règlement du Conseil municipal d’Aulnay-sous-Bois fixe à
trois conseillers minimum, la formation d’un groupe. Trois groupes ont
été constitués.
Oxygène étant paru très tardivement, certaines listes ont choisi de ne pas faire de publication ce moi-ci.
Groupe Union pour Aulnay (UMP, Parti Radical Valoisien, Nouveau centre, Divers droite):
En raison de la campagne électorale des élections municipales, nous n’utiliserons pas la Tribune qu’offre chaque mois Oxygène.
Groupe des Elus Communistes:
Le groupe des élus communistes n’a pas souhaité rédiger de Tribune ce mois-ci.
Groupe Avec vous, Aulnay autrement (PS, Parti radical de gauche, Les Verts):
L’évolution de la situation sociale ne laisse d’être inquiétante.
Nombreuses
sont désormais les couches de la population qui pâtissent d’une baisse
alarmante de leur pouvoir d’achat. Nos concitoyens les plus démunis
d’abord. Ils n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Mais aussi,
désormais, les classes moyennes. Leur niveau d’existence se dégrade
régulièrement. Les retraités qui, il y a encore quelques années,
pouvaient aider leurs enfants à s’installer dans la vie, sont
confrontés à des difficultés grandissantes pour eux-mêmes ! Une
nouvelle catégorie de salariés a fait son apparition, celle des
salariés pauvres. Si, bien sûr, les phénomènes à l’oeuvre sont de
niveau et d’ampleur nationaux, leurs conséquences ne manqueront pas de
produire leurs néfastes effets sur l’équilibre et la cohésion sociale
de notre ville si nous ne parvenions, au moins en partie, à en corriger
les effets les plus graves.
L’accès à un logement est devenu un
problème majeur. La pénurie de logements, aggravée par des démolitions
non compensées, grippe toute progression du parcours résidentiel des
Aulnaysiens. Et ce sera l’un des défis principaux à relever pour
l’avenir. Car il nous faudra combiner et les moyens d’une réponse à
celles et ceux qui attendent de se loger décemment et le besoin de
conserver un urbanisme à
visage humain, un cadre de vie préservé durablement.
L’éducation
n’est pas, non plus, le moindre des enjeux. Les remplacements non
effectués de maîtres malades dans nombre d’écoles de notre ville
pendant la période des mois de janvier et février, les dotations
horaires qui viennent d’être signifiées aux chefs d’établissement des
collèges et lycées laissent mal augurer de ce que sera la prochaine
année scolaire. Les annonces de fermetures de postes dans l’Éducation
nationale sont nombreuses. Nous n’en avions plus vues d’une telle
ampleur depuis très longtemps.
Et toutes les consignes de silence
absolu sur la réalité de la situation locale données par l’Éducation
nationale ne suffiront pas à cacher la vérité des difficultés qui
s’annoncent. Là encore, il faudra être vigilant.
Exiger ensemble les
moyens de fonctionner pour nos établissements scolaires. Et apporter,
autant que possible, aux enseignants et aux élèves, les moyens de
compenser la dégradation de la situation.
Nous savons aussi qu’il
n’y aura de « Plan banlieue » que ce que valent les effets d’annonce.
Le risque même d’une diminution des dotations d’État pour notre ville
n’est pas à écarter. Et pourtant, après novembre 2005, quelles
promesses n’avons-nous pas entendues !
Une fois de plus, les
départements, les villes seront appelés à mettre la main à la poche !
Une fois de plus encore, il leur faudra, il nous faudra, tenter de
réparer les situations engendrées par les désengagements successifs de
l’État.
La responsabilité de l’échelon local dans le mieux-être de
nos concitoyens ne cesse de croître. Il nous faudra bien l’assumer
ensemble !