Pour Madou, « l’histoire de la banlieue est écrite par des gens qui n’y habitent pas ». Et il entend donc raconter lui-même cette histoire, avec son appareil photo. Une passion qui s’est révélée à 12 ans, lorsque son père l’a envoyé vivre trois ans au Sénégal. Aujourd’hui résident de Seine-Saint-Denis, il passe une partie de ses nuits à se balader dans les villes de Sevran et d’Aulnay-sous-Bois pour rapporter des images de ce qu’il observe. A l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, il s’est fixé une nouvelle mission : réaliser des portraits des travailleurs et travailleuses, très occupés sur les chantiers des infrastructures, en amont de la compétition.
Source : lemonde.fr