Déjà déclenché en août dernier à l'hôpital Robert Ballanger par manque de personnel, l'Agence Régionale de Santé l'étend à tous les hôpitaux franciliens.
Le plan blanc contient des mesures d’organisations destinées à faire face à une situation sanitaire exceptionnelle ou une activité accrue d’un hôpital. Il permet d’organiser l’accueil et la prise en charge d’un afflux massif de victimes d’un accident, d’une catastrophe (attentats par exemple), d’une épidémie ou d’un événement climatique meurtrier et durable (un risque nucléaire par exemple).
Source: cpn (Commission Paritaire Nationale)
L'accélération de la pandémie, le nombre croissant d'hospitalisation (en grande partie du aux non-vaccinés) oblige à recourir à ce système afin de permettre l'augmentation le nombre de lits en soins critiques et en médecine pour les patients Covid.
Christophe Prudhomme, médecin urgentiste au Samu 93, délégué syndical CGT, explique que « la Seine-Saint-Denis a moins de lits que d’autres départements, une population qui vient plus fréquemment à l’hôpital car pauvre et avec moins de médecins traitants en ville. Le problème, ce n’est pas le Covid. Le nombre de malades augmente, certes, mais dans des proportions qui restent gérables. On constate qu’une toute petite augmentation d’activité fait craquer le système ».
Source: Le Parisien
Le personnel de santé sera donc soumis à des risques de suppression de congé voir de réquisition... Encore une fois, nos soignants font les frais d'une gestion critiquable de notre service de santé.