Conseiller à la « réputation sulfureuse » contre « média d’opposition » : France 3 a couvert notre procès que nous a intenté Naguib Benlarbi

La chaîne de télévision France 3 Paris IDF, via son site d'information, a suivi le procès en diffamation que nous as intenté Naguib Benlarbi, directeur adjoint du cabinet de Bruno Beschizza.

Un portrait sans complaisance de Naguib Benlarbi

Le média public dresse un portrait sans complaisance :

Inconnu du grand public, Nagib Ben Larbi, 54 ans, traîne dans sa ville une réputation sulfureuse de "maire officieux", "aux pratiques douteuses". L'homme qui se prévaut d’une carrière de policier, s'est vu catapulter directeur adjoint de cabinet du maire d’Aulnay en mars 2014 et conseiller technique au sein de Paris Terre d’Envol, deux collectivités dirigées par Bruno Beschizza (LR).

La journaliste explique que le cadre du maire d'Aulnay nous poursuis pour avoir relaté "l’ouverture « d’enquêtes » sur des soupçons de trafic d’influence dans l’attribution de HLM de la ville, de prise illégale d’intérêt concernant une cession immobilière et d'une "plainte" pour violences et séquestration." .

"Je ne veux pas qu’un système mafieux se développe dans ma ville"

Nous avons bien évidement été interrogés et nous vous invitons à lire l'article pour trouver l'ensemble de nos déclarations.

Une plainte dont l'existence est niée pourtant consultée par la journaliste

L'avocat de M. Benlarbi affirme curieusement qu'il n'y aurait aucune plainte pour séquestration contre son client :

"Mon client est accusé de corruption par ce site. D’où sortent-ils ces infos ? Se sont-ils fait rouler ? Sont-ils de mauvaise foi ? À ma connaissance, il n’y a aucune plainte … Ce site internet est un média d’opposition."

La journaliste le contredit en expliquant avoir pu consulter cette plainte en "date du 6 mars 2020 d’un ancien agent de la collectivité à l’encontre de Naguib Ben Larbi" et rajoute que "aucun élément ne nous permet de déterminer si cette plainte a entraîné l’ouverture d’une enquête judiciaire". Naguib Benlarbi avait affirmé que ces enquêtes "n'ont conduit à la mise en cause officielle d'aucune des personnes désignées".

"16 procès perdus par la mairie" mais "réglés par les finances municipales", l'avocat municipal gêné

Le financement de ce procès est abordé dans l’article :

À la question de savoir si Naguib Ben Larbi bénéficie de la protection fonctionnelle, Maître Honegger élude : « Ce n’est pas moi qui regarde qui paye », se défend-il gêné.

La journaliste ne rentre pas dans la longue litanie des défaites municipales (le maire et son équipe n'ont jamais gagné), mais explique que ces procès aux "honoraires [qui] pourraient être réglés par les finances municipales, grâce à l'octroi de la protection fonctionnelle". A ce titre l'élu d'opposition Oussouf Siby déclare : "Il faut que Bruno Beschizza cesse de croire que les finances publiques sont le prolongement de son portefeuille".

Retrouver l’article complet sur le site de France Télévision.