Le confinement et la pandémie ont développé la précarité et la pauvreté dans notre département d'une manière considérable.
C'est le constat que fait le Secours Populaire dans son dernier rapport.
La fermeture des cantines a entrainé pour les familles les plus modestes, dont un nombre très important de mères seules avec leurs enfants, des dépenses budgétaires alimentaires imprévues. La fermeture des établissements scolaires a accentué le fossé numérique pour des centaines de milliers d’élèves qui n’avaient pas les outils informatiques nécessaires pour suivre leur scolarité à distance.
L’arrêt de l’activité économique dans de très nombreux secteurs a fragilisé de nombreuses professions : autoentrepreneurs, artisans, commerçants…
Les salariés intérimaires ont vu leur contrat non renouvelé, tout comme de nombreux saisonniers.
Le Parisien en dit ceci dans son enquête:
« Pour la première fois, l’an dernier, j’ai entendu des personnes dire qu’elles avaient faim, confie Camille Hugues, déléguée du Secours catholique en Seine-Saint-Denis. Des parents nous ont dit qu’ils se privaient de repas pour que leurs enfants qu’ils avaient toute la journée à la maison puissent manger. »
Deux chiffres montrent la progression de la pauvreté depuis un an: 86 pour cent des personnes sont venues au Secours Populaire dans notre département contre 56,5 au niveau national. 700 000€ ont été versés dans le département en 2020 contre 250000 l'an passé. (Source: Le Parisien)