"Vous avez dormi où ? A l'hôpital Jean Verdier (à Bondy, ndlr) ?" A cet homme, qui explique passer de la rue à des carcasses de voitures abandonnées avec sa compagne enceinte de deux mois, et n'avoir pas obtenu de réponses depuis quatre jours, Hicham n'a pas de solution à apporter. Il transmet la demande de mise à l'abri et conseille de tenter de rappeler chaque jour.
"Les centres d'hébergement d'urgence sont saturés" explique l'écoutant, qui travaille ici depuis un an et demi. "Malheureusement, même les cas prioritaires - et ils sont très nombreux - on n'arrive pas à leur trouver de place : les femmes enceintes, les femmes avec enfants de moins de 3 ans" regrette-t-il : "L'année dernière, à cette même période, il y avait des hivernales et cette année, on n'a pas encore vu de places dites hivernales". (...)
Ainsi, selon Interlogement, chaque jour, 400 à 450 personnes dont l'appel est décroché ne se voient proposer aucune solution d'hébergement, contre 100 à 200 en temps normal, quand des places d'hébergement "hivernales" sont ouvertes. (...)
Sollicité, le ministère du Logement n'apporte pas de réponse précise pour le département de Seine-Saint-Denis, mais se dit "attentif" à la situation.
Source: franceinter.fr
Seine-Saint-Denis, Solidarités
23 novembre, 2021 à 8:56 | Posté par Jean-Louis Karkides
Cet article a été posté le mardi, novembre 23rd, 2021 a 8 h 56 min et est classé dans Seine-Saint-Denis, Solidarités. Vous pouvez suivre tous les commentaires de cet article via ce flux RSS 2.0.
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