Sous les couleurs de la Côte d’Ivoire, il avait émerveillé les milliers de spectateurs de la dernière CAN des quartiers d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) depuis le « Béton », le terrain de football le plus populaire de la ville. Un an plus tard, Issiaka Kamaté peut rêver d’en faire de même avec le public de San Siro, l’enceinte historique de l’Inter Milan et du Milan AC.
L’ancien milieu offensif du FC Montfermeil, passé par l’Espérance aulnaysienne, s’est engagé pour deux ans avec le premier des deux clubs lombards, le vainqueur du dernier championnat d’Italie dont il intégrera le centre de formation. (...)
Quoi qu’il en soit, le transfert de cet adolescent de 17 ans, sacré meilleur espoir de la CAN d’Aulnay 2020, de même que celui de Keba Sylla dans un club de Nationale 2 après la première édition en 2019, illustre une tendance que confirment la plupart des organisateurs de ces compétitions : les « scouts », ces personnes chargées d’assister à des matchs de football au nom des clubs afin d’y repérer les pépites, en ont fait leur terrain de jeu.(...)
« Les recruteurs vont surtout regarder la technique, plus que les capacités physiques », ajoute l’organisateur en chef. Un autre critère rentre en ligne de compte : la pression. Certaines rencontrent peuvent réunir plus de 1 000 spectateurs autour du terrain. « Un bon joueur, c’est celui qui sait gérer la pression, confirme Micro., le commentateur officiel des matchs de la CAN.
Extraits d'un article du Parisien
Sports
2 juillet, 2021 à 8:19 | Posté par Jean-Louis Karkides
Cet article a été posté le vendredi, juillet 2nd, 2021 a 8 h 19 min et est classé dans Sports. Vous pouvez suivre tous les commentaires de cet article via ce flux RSS 2.0.
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