« L'idée est simple : chaque enfant issu de la diversité a eu, un jour, envie de faire goûter les plats de son pays d'origine. Alors, avec mes frères, qui sont associés, on s'est dit : pour quoi ne pas en faire un concept moderne, propre », explique l'entrepreneur de 36 ans, originaire du quartier des 3 000. Il poursuit : « Car jusqu'ici, il n'y avait que deux manières de manger facilement africain : les restaurants un peu chers à Paris avec menu à 25 euros, ou les foyers en banlieue. Ces derniers sont très bons, mais l'hygiène, ça reste à voir. »...
Matiné et ses frères ont acheté un petit local et une cuisine à Aulnay, l'un d'eux, architecte de formation, a créé un logo, et ils ont mis au point leurs recettes. « On a tâtonné pour le thieb, le plat-roi, parce que c'est compliqué à commercialiser, détaille-t-il. Il faut que ce soit suffisamment relevé pour être authentique, mais pas trop pour que les palais plus sensibles y résistent. »
A 8 euros le plat, 11,50 euros le menu avec dessert, entrée et boisson, le ticket moyen est le même que pour un fast-food de burgers. Le nom, lui, est tout trouvé : ce sera Tombouctou, la capitale du Mali, d'où sont originaires les parents de Matiné.
En quelques années, dix restaurants ont ouvert en région parisienne et à Troyes (Aube)*. Un onzième doit voir le jour à Paris.
Extrait d'un article du Parisien
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30 janvier, 2020 à 9:18 | Posté par Jean-Louis Karkides
Cet article a été posté le jeudi, janvier 30th, 2020 a 9 h 18 min et est classé dans Non classé. Vous pouvez suivre tous les commentaires de cet article via ce flux RSS 2.0.
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Une Réponse à “Le « Tombouctou » né à Aulnay se propage”
C’est pas loin de chez moi, c’est bien (cuisine authentique, simple et bonne).
Un peu déçu toutefois, je n’ai jamais pu goûter le Thieb poisson en rupture et le toubab que je suis a dû patienter un peu plus longtemps que nécessaire avant de récupérer sa commande…
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