Une question qui se pose dans notre ville comme dans touts celles de la grande couronne touchées par la création de cette grande métropole dont l'un des aspects le plus visible est l'énorme chantier du Grand Paris Express, nouveau réseau de transport. Pour notre ville, c'est surtout une nouvelle gare au carrefour de l'Europe. Déjà des soubresauts se sont faits ressentir sur la cité de l'Europe, anciennement nommée Emmaüs, située à côté.
Ce phénomène appelé gentrification, écarte les populations les plus fragiles pour les remplacer par des plus aisées. La destruction du galion et des tours avoisinantes a fait se déplacer commerces ethniques et population. Une tentative d'urbanisation de 5 hectares du Parc Ballanger pourrait en être une autre conséquence.
Sur le blog de Médiapart, un très long billet décrit les migrations de population quittant de plus en plus Paris, sa proche couronne mais aussi nos ville situées de l'autre côté de l'A 86.
A l’échelle du territoire, les collectivités pourraient aussi s’appuyer sur l’établissement foncier d’Île-de-France (EPFIF) [Dont notre maire est vice-Président] dont la mission est de réserver des terrains et de recréer de la mixité avec des logements abordables. Cette structure publique, dirigée par des personnalités politiques LR et inconnue des Franciliens, vise cependant à produire toujours plus de logements en Île-de-France (7140 Logements en 2018) sans réfléchir au sens même de cette action.
Extrait de ce blog
Le billet est écrit par Scopfair, groupement d'architectes engagés pour une transition sociale et écologique. Le billet est intitulé "La métropole en guerre contre les quartiers populaires", vous pouvez le lire en entier ici.