Alors que beaucoup de troubles du comportement sont pris en charge par ma MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapés), le handicap de Victoire n'est pas reconnu. Pas de transport possible pris en charge ce qui oblige cette maman aulnaysienne de payer la scolarité de sa fille et de l'emmener tous les matins à cette école spécialisée;
Extrait du Parisien:
Sa petite fille était tellement en souffrance qu’elle a dû être hospitalisée pendant dix jours pour phobie scolaire en CP. « On parle de différence mais socialement, c’est un handicap, et on doit se débrouiller seul. » Rachel a perçu cette différence dès la maternelle, en voyant les dessins de son aînée, ses écrits, en la regardant s’asseoir mal au point de tomber, remplir un verre d’eau jusqu’au débord, sa difficulté à se servir de couverts, à recopier un mot…
Mais il a fallu attendre les 7 ans de Victoire pour que soient posés les mots dyspraxie neurovisuelle, dyslexie… à l’occasion d’un bilan. Tous les parents le disent : pour obtenir un rendez-vous dans les hôpitaux publics, c’est 12 à 16 mois d’attente, ou 700 € dans le privé.
Ces troubles « dys » recouvrent des difficultés de coordination, dont on ne guérit pas mais qu’on peut compenser par des suivis en psychomotricité, orthophonie, ergothérapie…
Rachel a découvert, par un article de presse, le projet des Chrysalides. NDLR: Une école rivée
7 000 € l’année, c’est le prix d’une école de commerce, à 8 ans. Sans compter les 160 € hebdomadaires de suivi médical. Les parents de Victoire attendent la reconnaissance du handicap de leur fille par la MDPH. « Victoire est tellement bien ici, sa vie a changé. Elle a dit c’est une école faite pour moi, je suis à ma place » sourit Rachel, avec un immense sourire.
Bon nombre d'enfants non diagnostiqués subissent des échecs scolaires faute de suivis adaptés. Enfants sur doués, syndrome d'Asperger, dyspraxie, dyslexie.....