Le rapport d’évaluation de l’action de la puissance publique dans le département, qui sera présenté à l’Assemblée le 31 mai, dresse un tableau sévère.
C’est ici, dans ce département situé aux portes de Paris, qu’élus, législateurs, hauts fonctionnaires et ministres se bousculent pour lancer petits et grands dispositifs destinés à « réduire les fractures » et dire à la Nation toute l’attention qu’ils portent aux « territoires urbains fragiles »...
Ce sont ces idées reçues que dénoncent et déconstruisent les députés François Cornut-Gentille (Les Républicains, Haute-Marne) et Rodrigue Kokouendo (La République en marche, Seine-et-Marne).
En Seine-Saint-Denis, il y a moins de tout. Moins de policiers, moins d’enseignants, de greffiers, de magistrats, de médecins scolaires… « Des sous-effectifs injustifiables à mission égale », écrivent les rapporteurs. La direction territoriale de la sécurité publique, par exemple, enregistre une insuffisance chronique d’enquêteurs alors même que le département enregistre le plus fort taux de criminalité de l’Hexagone : les officiers de police judiciaire (OPJ) représentent 9,4 % des effectifs, contre 16,9 % à Paris, 12,4 % dans les Hauts-de-Seine et 15,2 % dans le Val-de-Marne.
Actualité, Seine-Saint-Denis
18 mai, 2018 à 10:23 | Posté par Jean-Louis Karkides
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