Cette médiation est lancée à la demande de Fadela Benrabia, préfète déléguée à l’égalité des chances en Seine-Saint-Denis, pour tenter « d’apaiser la situation » dans ce quartier de 800 logements. Mohammed Maatoug [Président de l'amicale des locataires qui s'est investi dans la défense de ceux ci]reste interdit de paraître sur la cité. Une décision qui sonne, pour Claire Lanly, la patronne d’Emmaüs-Habitat, comme la « possibilité de restaurer un dialogue constructif », et donc, de lancer la médiation.[Chacun appréciera de ne pas vouloir discuter avec un des pionniers de toute cette histoire]
Du côté de la municipalité dirigée par Bruno Beschizza (LR), on indique d’ores et déjà qu’on ne participera pas à cette médiation. « C’est non », tranche, sans ambiguité, Séverine Maroun, première adjointe. « On a encore des attentes vis-à-vis du bailleur, notamment sur l’amélioration du quotidien des locataires, justifie l’élue, qui rappelle que « la ville s’est plusieurs fois substituée au bailleur » et a « effectué des travaux d’urgence à sa place ». La ville réclame 70 000 € de dettes au bailleur… qui dit n’avoir reçu aucune facture.
Extrait: Le parisien sauf les en-carts
Encore une fois, on s'aperçoit que les décideurs, ici,le bailleur refusent une réelle concertation avec ceux qui vivent au quotidien des situations difficiles. Sans le Président de l'amicale des locataires, sans la municipalité, il y a fort à parier que de cette "médiation" ne sortira pas grand chose.