L'espace d'un instant, Aulnay-sous-Bois est revenue sur l'avant-scène médiatique nationale, après l'annonce (pourtant redoutée) de la fermeture de son site PSA. Devant un drame humain (8 000 licenciements au niveau national, plusieurs centaines de familles aulnaysiennes menacées), la presse régionale et nationale, ainsi que quelques télévisions étrangères, sont venue couvrir ce triste événement. La rédaction vous propose une revue de presse dédiée à PSA.
Gérard Ségura devant les médias
Présent sur le site industriel le jour de l'annonce de la fermeture, Gérard Ségura, Maire d'Aulnay-sous-Bois, a beaucoup été sollicité par la presse et la télévision.
Dans Le Figaro, M. Ségura annonce que François Hollande sera ferme, et que l'état ne se laissera pas faire. Il indique en outre que le site présente des caractéristiques intéressantes de part sa superficie et sa proximité de deux aéroports (Charles de Gaulle et Le Bourget)
Dans LePoint.fr, le Maire estime qu'il s'agissait d'une Chronique d'une mort annoncée. Très alarmiste, il estime que la ville ne peut tenir le choc toute seule et qu'une procédure d'expropriation serait à l'étude contre le groupe automobile
Cette expropriation, il en parle d'ailleurs dans BFM TV. Il estime que le groupe ne doit pas faire de plus-value. Pour que l'expropriation ait lieu, il faut que cette opération soit déclarée d'utilité publique. La direction de PSA, quant à elle, estime ne pas vouloir vendre son site, et est prête à se défendre au Tribunal Administratif.
Philippe Varin recherche à réduire les coûts
Le PDG de PSA, Philippe Varin, s'est également beaucoup défendu dans les médias sur la décision de supprimer 8 000 emplois et de fermer le site de PSA.
Dans Le Nouvel Observateur, suite à un entretien avec RTL, M. Varin souhaite une baisse massive du coût du travail en France. Il indique ainsi : "Pour restaurer nos marges, il y a une marge de flexibilité sur le coût du travail. Nous avons le coût du travail le plus cher en Europe et nous produisons 44% de notre production en France, donc il faut baisser les charges qui pèsent sur le travail de manière massive". Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement Productif, estime quant à lui le plan de PSA inacceptable, en soulignant que le groupe avait un devoir envers la Nation Fance.
Dans Challenges.fr, on apprend que la décision de fermer site de PSA avait été prise avant les élections présidentielles.
Encore un espoir pour le site d'Aulnay-sous-Bois ?
Dans le Nouvel Observateur, nous apprenons que, sous la pression du président François Hollande, Philippe Varin estime pouvoir répondre aux attentes du gouvernement. Ainsi, on apprend que 1 500 employés de PSA seront transférés sur Poissy. Philippe Varin affirme même qu'il est attaché à ce que le site d'Aulnay-sous-Bois reste un site industriel, et de créer 1 500 nouveaux emplois : "Nous allons aider à créer à Aulnay 1.500 emplois...Pour piloter ce projet de reconquête locale, une personnalité indépendante pourrait bientôt être nommée"