Jeudi dernier, un rassemblement de la CGT devant l'usine PSA à Aulnay-sous-Bois a atteint un des objectifs visés : l'obtention d'une table ronde sur le sort de ce grand site industriel.
Le maire Gérard Ségura, le député Daniel Goldberg (candidat aux élections législatives dans la 10ème circonscription de la Seine-Saint-Denis), Jean-Pierre Brard (député circonscription de Montreuil), François Asensi (député-maire de Tremblay-en-France), le député européen Patrick Le Hyaric étaient présents (liste non exhaustive).
Le lendemain, les salariés ont obtenu la tenue de la table-ronde tripartite sur l'avenir du site qu'ils exigeaient.
Ci-dessous, un communiqué de la CGT PSA Aulnay :
"A l’appel de la CGT du SIA et de la CFDT, près de 400 salariés se sont rassemblés devant Bercy pour accompagner la délégation qui était reçue par un représentant du Ministère de l'Industrie et de l'Élysée.
La revendication principale était la tenue au plus vite d'une réunion avec l'État, PSA et les syndicats de PSA Aulnay.
Les représentants du Ministère et de l'Élysée se sont engagés à organiser cette réunion, peu importe sous quel nom (table ronde, tripartite ou cellule) avant le 6 avril prochain.
Elle se tiendra donc avec des représentants de l'État, la direction centrale de PSA, les syndicats de PSA d'Aulnay et les élus locaux.
Elle se réunira sous l'égide du Préfet Lambert à la Préfecture de Seine-Saint-Denis, à Bobigny.
Lors de cette réunion, les salariés demanderont à PSA de s'engager par écrit à maintenir tous les emplois de l'usine de PSA Aulnay au moins jusqu'à la fin 2016, date de la fin de la C3, et d'attribuer un nouveau véhicule.
C'est en menaçant d'aller se rassembler devant le QG de N. Sarkozy, que le gouvernement a reculé en organisant cette réunion ce 23 mars au Ministère de l'Industrie. Et c'est en se rassemblant à près de 400, que les salariés ont obtenu la tenue avant le 6 avril d'une réunion où participeront le Gouvernement, PSA et les syndicats de PSA Aulnay.
Pour la CGT, ce succès est important car il démontre que c'est uniquement par des actions collectives que les salariés peuvent peser sur le Gouvernement et la direction de PSA.
Il a été décidé par les syndicats qui ont été reçu ce matin, que des actions sont déjà programmées si jamais le Ministère ne tenait pas son engagement et si il ne sortait rien de cette future réunion."