Ces derniers temps, la tranquillité des habitants du quartier de la Rose des Vents est mise à mal par quelques faits divers, qui auraient pu tourner au drame.
- Bagarre géante et affrontement avec la police
Le vendredi 16 mars, au soir, une bagarre géante a eu lieu dans le quartier de la Rose des Vents. Lorsque les forces de l'ordre sont intervenues pour séparer les belligérants, ces derniers se sont unis pour se retourner contre la police. Ci-dessous, un article du Parisien publié le 20 mars :
"Trois hommes attendaient hier d’être jugés en comparution immédiate à Bobigny pour avoir participé à une bagarre géante à Aulnay-sous-Bois, vendredi soir, dans le quartier de la Rose-des-Vents. La police avait été prévenue vers 22 heures d’un affrontement opposant une centaine de personnes, éméchées pour certaines.
Une fois sur place, les belligérants se sont unis contre les forces de l’ordre en leur lançant des pierres et d’autres projectiles. Une grenade a été utilisée pour disperser l’attroupement. Finalement, trois personnes ont été interpellées et confiées à la sûreté territoriale, à Bobigny, avant d’être déférées."
- Un homme blessé par balle
Un peu plus tôt dans le mois de mars, le 5 précisément, un homme a été blessé par balles, dans le même quartier de la Rose des Vents. Il s'agirait ici d'un règlement de compte. Ci-dessous, un article publié dans le Figaro :
"Un trentenaire a été blessé par balles hier soir dans une cité d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête et auprès de la préfecture.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme, âgé de 32 ans et connue des services de police, aurait été agressé par quatre ou cinq personnes vers 20h, alors qu'il quittait son domicile, dans la cité des 3.000. Ses agresseurs auraient fait feu avec un revolver, le touchant à deux reprises à la jambe. L'homme a été transporté par un ami à l'hôpital Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois, où il a été opéré mardi matin, ses jours n'étant pas en danger, a précisé la préfecture.
Le mobile de l'agression n'était pas connu mardi matin. "Visiblement, la victime connaissait ses agresseurs mais il ne veut pas en dire plus", a précisé la préfecture. La police judiciaire de Seine-Saint-Denis est chargée de l'enquête."
Ces faits divers, insignifiants diront certains, invivables pour d'autres, ont été mis en avant par la presse régionale et nationale. Alors que le quartier renaît peu à peu grâce notamment au Plan de Rénovation Urbaine lancé en 2004, ces événements ternissent une fois de plus un quartier stigmatisé.