Il y a un peu plus de 2 ans, la majorité municipale présentait, lors d'une réunion publique, un projet immobilier d'une vingtaine de logements en lieu et place d'un terrain vert, situé au centre de la cité Arc-en-Ciel (quartier Tour Eiffel). Aujourd'hui, le projet est maintenant bien entamé, comme on peut le constater sur les photos prises il y a quelques jours.
Ce projet avait été vivement contesté par une partie des riverains/ Ces derniers s'étaient formés en collectif. Plusieurs manifestations avaient eu lieu pour protester contre la perte de cet espace.
Victoire pour la majorité municipale ?
Le mouvement de contestations de ces riverains avait entraîné une mobilisation des principales forces d'opposition, et surtout de certaines associations de défense du cadre de vie.
Malgré quelques actions notables, un recours gracieux, du boitage et de la communication, le projet est allé au bout.
Manque de coordination ? Erreurs de procédure ? Le projet dit "Arc-en-Ciel" peut être présenté comme une certaine "victoire" pour la majorité municipale. Même si, dans le même temps, la popularité du Maire Gérard Ségura s'est considérablement érodée dans le quartier Tour Eiffel, comme l'on peut le constater lors des dernières élections cantonales de mars 2011.
A noter que l'on ne voit pas facilement un espace ouvert central au sein de cette construction. Cette option avait été promise aux riverains de la cité Arc-en-Ciel pour "compenser" la perte de l'espace vert. On a beau faire le tour, mise à part une petite entrée sur une cours en béton, rien ne semble indiquer qu'il sera permis aux enfants du quartier de jouer au sein même de cet édifice. Cependant, la construction n'étant pas terminée, nous ne pouvons émettre de conclusions trop hâtives.
Recours contre agitation ?
Loin des remous provoqués autour du projet "Arc-En-Ciel", nous avons appris récemment que deux recours ont été déposés :
- Le premier concerne la construction située à l'angle de la rue Fernand Herbaut et de l'Impasse des Marronniers. Plusieurs riverains seraient impliqués
- Le second conteste la construction d'immeubles sur un terrain situé entre la rue de Bigorre et de la rue du Chemin du Moulin de la Ville (Vélodrome Lot A). Ce recours est porté par une association
Ont-ils la chance d'aller au bout ? Pas vraiment, selon M. Ségura, en parlant du recours sur le projet du Vélodrome Lot A (propos tenus lors du conseil municipal du 7 juillet).
Reste à savoir si ce procédé, certes moins médiatique, connaitra un meilleur débouché pour les contestataires. Affaires à suivre...
6 Réponses à “Aulnay-sous-Bois : la nouvelle construction dans la cité Arc-en-Ciel”
comprends pas…
en fait,il y avait un parc avant, c’est cela ?
parce que sinon, c’est pas mal comme bâtiment, la même chose à la Croix blanche serait acceptabe.
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Il y avait dans un espace vert quatre arbres et des riverains venant des immeubles et des pavillons voisins qui se rencontraient,bref un espace libre, social au sens premier du terme. Les riverains se sont monopolisés en vain contre cette construction .
Ce fut sans compter sur le bulldozer ségurien et ce fut la première erreur urbanistique de la nouvelle équipe municipale
Les arbres ont été abattus et cet espace de rencontre utilisé comme bon semblait à la nouvelle majorité.
De nombreux articles de monaulnay le relate.
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oops ok, , mais il y a tellement d’histoires « urbanistiques » dingues, que je me perds un peu… Merci !
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@lorraine
En fait la réponse n’est pas si simple.
A l’origine une cité constitué d’une trentaine de pavillons avec de grand jardins. La municipalité de l’époque décide de densifier cet espace et construit alors une soixantaine de pavillon réduisant considérablement les espaces privatifs. A l’époque une bataille importante avait été menée avec les locataires qui ont été plus que chahuté dans leur quotidien. Toutes les maisons de l’époque ont été rasées pour laisser place aux nouveaux pavillons du parc HLM d’Aulnay. Il semble que certains pavillons de la première tranche souffrent de défaut de fabrication. Durant les deux phases de construction un grand espace, ce que je qualifie de pelouse urbaine, a servi à l’installation de la base chantier accueillant baraquement et dépôt de matériel. Cet espace avait été prévu d’être aménagé par la précédente municipalité sans trop définir sa finalité. Il s’agissait d’un équipement public sans plus de précision. La nouvelle municipalité a souhaité pour répondre dans un premier temps au cahier des charges très en retard du PRU construire une vingtaine de logement sur cet espace laissé vide après la réalisation des pavillons. Ce terrain était jonché de débris et servait plus de cani-parc que de lieu de rencontre. J’ai personnellement demandé la mise en place d’une clôture pour protéger des risque d’accident compte tenu de la nature du sol laissé en friche et avec présence de bout de fer et autres débris.
J’ai personnellement en tant que Adjoint de quartier commandé des études afin de répondre à toute les craintes des riverains ; circulation, stationnement, sous-sol, étude paysagère….Toute les réponses ont été apportées en conseil de quartier et en réunion publique.
La bataille s’est focalisée sur les tilleuls qui selon les services de la ville ne présentaient pas un caractère remarquable. Le choix assumé de la municipalité et surtout du maître d’Ouvrage qui est l’office d’habitat a été de poursuivre le projet et de lancer la réalisation de ces logements. Il faut peut-être voir dans cette opposition au projet d’autres raisons que la simple préservation des tilleuls. L’arrivée de nouveaux demandeurs de logement dans un environnement « préservé » dérange certainement une partie du voisinage locataire et/ou propriétaires voisins. De même, comme pour le square Volpati, cette bataille s’est menée non sans intervention d’organisations politiques engagées dans une campagne ou pré campagne électorale.
Récemment sur l’ensemble des parcelles pavillonnaires on été planté arbustes et arbres en grand nombre et d’essences différentes. La perte des tilleuls sera largement compensée par les nouvelles plantations et celles à venir sur les parcelles du nouveau bâtiment que ce soit sur sa périphérie ou sur sa zone centrale. Le programme de plantations a été présenté aux locataires et à leurs représentants. De mémoire, il ne me semble pas que la zone centrale composée de jardins privatif est accessible.
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@M. HERNADEZ
Que lis-je ? Décidément la mauvaise fois est contagieuse dans cette municipalité.
1/ « La municipalité de l’époque décide de den¬si¬fier cet espace et construit alors une soixan¬taine de pavillon rédui¬sant consi¬dé¬ra¬ble¬ment les espaces privatifs». Les pavillons sociaux qui ont été détruits étaient dans un état de décrépitude totale car si ma mémoire est bonne ils ont été construits dans les années 50.
2/ Certes les espaces privatifs ont été réduits « mais pas considérablement », puisque pour compenser ce « manque à respirer », il était prévu en en sus « d’un équipement public sans plus de précision » (dites-moi combien d’équipement public compte cette cité ?), un vaste jardin qui y aurait permis un certain lien social. Vous préférez sans doute que chaque enfant joue seul dans la rue comme c’est le cas actuellement, au risque de se faire écraser comme c’est le cas ?
3/ « J’ai per¬son¬nel¬le¬ment en tant que Adjoint de quartier commandé des études afin de répondre à toute les craintes des rive¬rains ; circulation, stationnement, sous-sol, étude paysagère….Toute les réponses ont été appor¬tées en conseil de quar¬tier et en réunion publique. »
Les études sur la circulation ont été stoppées plusieurs jours avant le terme prévu ce qui vous a permis d’affirmer que la circulation n’était pas assez dense.
Quant au stationnement, il est impossible à l’heure actuelle que deux véhicules se croisent sans que l’une ne morde le trottoir, vous devriez le savoir puisque vous habitez à coté !
Et enfin quant au sous-soul, ce bâtiment a été construit sur une nappe phréatique, par conséquent les risques d’inondations existent bel et bien. Je vous propose donc d’attendre encore un peu avant de crier victoire.
4/ « La bataille s’est focalisée sur les tilleuls qui selon les ser¬vices de la ville ne pré¬sen¬taient pas un carac¬tère remar¬quable ». M. HERNADEZ il ne s’agit pas d’une bataille mais d’une tentative de préservation d’un environnement. Certes les tilleuls ne présentaient pas un « caractère remarquable » à vos yeux, mais ils permettaient « un espace de respiration », une aération de l’ensemble, chers aux habitants de cette cité.
5/ « Il faut peut-être voir dans cette opposition au projet d’autres raisons que la simple préservation des tilleuls ». M. HERNANDEZ c’est peut-être votre culture marxiste qui vous fait dire cela, mais je ne trouve pas malsain pour un citoyen d’exercer ses droits, à savoir la liberté de parole, d’association garanties par notre Constitution. N’y voyez aucune manipulation, aucun complot lorsqu’un citoyen lambda décide de s’opposer à un projet, fut-il celui d’une majorité « socialo-communiste ». La raison du plus fort n’est pas toujours la meilleure ici bas.
6/ « L’arrivée de nouveaux demandeurs de loge¬ment dans un environnement « pré¬servé » dérange certainement une par¬tie du voisinage locataire et/ou propriétaires voisins » ne dérange absolument pas comme vous le supposez : je vous défie de donner le nom d’un locataire de cette cité qui ait affirmé le contraire. Nous avons toujours proner la mixité dans cette cité. Cela a été répété à toutes les réunions que nous avons faites, réunions auxquelles vous avez assisté me semble t-il. Il n’ya pas d’autre raisons que celle là, à moins que vous n’oser pas aller au bout de votre pensée.
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Certaines affirmations ne sont que le désir de la municipalité de densifier (défigurer) Aulnay sous bois sans préserver le cadre de vie, et bien sûr sans aucune concertation avec les habitants. La ville n’appartient pas aux spéculateurs, elle appartient aux habitants qui ont leur mot à dire . Tous les faux semblants autour de la « bataille » Arc en ciel, n’ont servi que la municipalité qui aurait pu manipuler les actions des riverains. Des rumeurs ont circulé faisant des opposants à la construction des « égoïstes » qui ne voulaient pas des 3000 dans leur quartier. Par exemple, en tentant de court-circuiter les actions du 14 février autour du terrain ou de la manif en mairie du mois de juin. Spectacle désolant qui prouve bien que la démocratie à Aulnay sous bois n’est qu’un mot aux yeux de la municipalité. Mais les habitants ont une mémoire et comme dirait un fameux blogger : on abat les arbres mais on abat pas les hommes . Hommes politiques, vous avez la mémoire fragile n’oubliez pas qui vous a assis sur le « trône ». Alors prêts à discuter pour une VRAIE VILLE UNIE ?
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