Les banlieues toujours avec ces jeunes issus des quartiers difficiles qui suivent des études de haut vol. C'est à la une de La Croix qui constate qu'à «Sciences-Po Paris, la première promotion d'élèves issus des ZEP, des Zones d'éducation prioritaire, arrive en fin d'études». Cinq ans d'efforts. Et le bilan est positif, selon le directeur de Sciences-Po, Richard Descoings : «Je veux rendre hommage, dit-il, à ces 15 jeunes qui ont été des pionniers. Ils ont démontré qu'ils étaient à égalité intellectuelle avec leurs camarades. Ils ont tissé leur réseau d'amitiés, de connaissance, indépendamment de leurs origines. C'est l'un des signes les plus importants de leur réussite». Commentaire de La Croix : «Ces programmes d'intégration ne comblent pas tous les fossés culturels et sociaux. Mais ils bâtissent des passerelles». Et puis il y a la réaction de Sébastien qui s'apprête à passer le Grand-O, le grand oral de Sciences-Po : «J'ai appris, dit-il, à décrypter quelques codes sociaux indispensables pour réussir. Une manière de parler, ou même de s'habiller. Des réflexes pour structurer sa pensée, des références culturelles». Sébastien continue d'habiter Aulnay-sous-Bois, en banlieue et de voir ses anciens amis.
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