Une construction qui sème la colère chez les riverains qui nous envoie le communiqué suivant
Depuis le dernier article paru le 14 octobre la situation ne s’est pas améliorée.
Ce vendredi 3 décembre, la rue a été bloquée sans que les riverains soient officiellement avertis par un arrêté municipal qui est pourtant obligatoire.
La police municipale est venue constater cette occupation illicite à 2 reprises.
Apres vérification auprès des services municipaux compétents chargés de l’occupation des espaces publics, il apparait qu’aucune autorisation n’a été demandée. Une pompe à béton s’est installée sur la totalité de la rue depuis tôt le matin jusqu’en milieu d’après-midi.
Au cours du mois précédent, un tas de terre et de graviers occupait le trottoir et l’emplacement des voitures sur toute la longueur de la parcelle.
Voici la conséquence pour les riverains : la police municipale a verbalisé les riverains le mardi 2 novembre au matin car ceux-ci n’avaient pas modifié leur côté de stationnement pour ne pas bloquer la circulation à cause du tas en place. Celle-ci a été interpellé sur cet état de fait mais a fait remarquer que comme aucun panneau de chantier n’était présent, il était plus simple de verbaliser les véhicules identifiables.
A la suite, une délégation des riverains a été reçu en mairie (le lundi 8 novembre) car celle-ci venait faire un état de lieux concernant le permis de construire qui aurait été modifié. A cette occasion les services de l’urbanisme et le directeur général adjoint en charge de l’urbanisme ont reconnu les anomalies du chantier : absence de signalisation, absence deb mise en sécurité du chantier, emprise sur la voie publique, détérioration de la chaussée, absence de nettoyage …
Vraisemblablement en raison de notre intervention, la chaussée a été libérée dans les semaines suivantes.
Nous avons aussi demande à la mairie de nous fournir l’état du processus en cours sur ce chantier
Et il serait judicieux que les amendes de stationnement soient annulées !!
Depuis le début de la semaine, le chantier a repris dans les conditions habituelles de non-respect des riverains
Le blocage de la rue le vendredi 3 décembre 2021 a constitué une entrave à l’exercice professionnel d’une psychologue qui exerce en libéral. Ses patients ont été empêchés d’arriver à leur rendez-vous, arrivant dans le meilleur des cas en retard. De la gêne aussi pour plusieurs riverains qui ont des aides à domicile !
En mairie toujours aucun affichage d’un permis de construire en cours, nous pouvons donc nous poser des questions sur la légalité de ce chantier. En effet un radier béton a été coulé à une profondeur autour de 3m et en tout cas en dessous du niveau de la nappe phréatique.
De même sur une largeur de 17m un retrait des 2 côtés de la construction est nécessaire mais un artifice au niveau du cadastre (division en 2 lots) pourrait être perçu comme un contournement du PLU en vigueur
L’obligation de 40% en pleine terre d’espace vert (article13/3.1 du règlement zone UG du PLU) ne sera probablement pas respectée étant donné la taille du radier
La destination finale de cette construction nous échappe : en effet à quoi est destiné un tel sous-sol qui sera en permanence sous la nappe phréatique
Le chantier actuel met en péril les deux demeures voisines, respectivement le 14 et le 10 rue Auguste Blanqui. On observe que l’excavation pratiquée par les travaux du 12 empiète sur les propriétés voisines mais qu’elle a, en plus, déjà fait effondrer le mur mitoyen avec le 14 et que des deux côtés, des pans de terre s’affaissent régulièrement, menaçant les fondations comme en témoignent les photos ci-dessus
Un vrai chantier !! et un radier déjà sous quelques cm d’eau alors que la nappe peut se retrouver plus haute d’une vingtaine de cm en plein hiver : un local technique donc mais inondé