« À Paris, à vélo, on dépasse les autos », et à Aulnay ?

Elle n'est pas d'aujourd'hui cette chanson, mais est toujours d'actualité. Et pourquoi, notre ville (et d'autres, bien sûr) n'ont pas le même résultat.

• Une densification urbaine en baisse : Caractérisée par la densité de population la plus élevée de France, Paris compte 2,1 millions d’habitants en 2024, soit 17 % de la population francilienne sur moins de 1 % du territoire régional. (...) Avec 19 900 habitants au km², la densité de population y est la plus élevée de France. Selon les estimations de population les plus récentes, en 2024, 2 087 600 personnes habitent à Paris, soit 45 500 de moins que trois ans plus tôt. Source : www.insee.fr
• Le vélo se développe à Paris: Selon l’étude, 11,2 % des déplacements intramuros se font désormais à vélo, contre seulement 4,3 % en voiture (en 2010, selon une étude de l’Institut Paris Région, le vélo représentait seulement 3 % des déplacements dans Paris…). Une proportion qui se retrouve également entre Paris et sa petite couronne, grâce notamment aux nombreuses pistes cyclables qui relient la capitale aux communes adjacentes : 14 % des déplacements à vélo, contre 11,8 % en voiture ! Source :www.paris.fr
• Un réseau de transport multiple : De par sa densité, le réseau de transport en commun parisien vous permet de vous déplacer rapidement et efficacement, partout dans Paris et au-delà du périphérique. Toujours plus écologique, ce réseau est composé des métros et RER (trains de banlieue), des tramways et des bus. Source : parisjetaime.com:

Et à Aulnay ?

• Une densification urbaine en hausse : La population est passée de 81 880 habitants en 2011 à 85 360 en 2022, et d'après le ministère de l'Intérieur, 86 727 en 2025. Source : www.insee.fr
• Un réseau de pistes cyclables bien insuffisant : L'enquête que nous avons publié la montre bien.
• Des transports de plus en plus difficiles : Que ce soit notre RER B, que ce soit les axes routiers, se déplacer semble de plus en plus compliqué

Certains aulnaysiens prennent leur vélo pour se rendre à leur travail, même sur Paris. Faut-il se résoudre à accepter des conditions de déplacement de plus en plus pénible ? Y a-t-il une impossibilité municipale à améliorer ces conditions ? Sommes-nous prêts à changer nos habitudes ?