Notre maire toujours muet sur MA France et qui préfère dire qu'il "soutient le tissu pavillonnaire", qu'il se bat avec Stellantis, pour un musée, mais ne lui parle pas de cette usine.
Il y a six mois, on ne s’entendait pas parler dans l’usine avec le bruit des machines », lance avec ironie Houari Selhaoui. Aujourd’hui, l’usine dont parle le délégué syndical CGT est quasi déserte, et noyée dans un silence de plomb. Avant la fermeture, l’usine MA France, avec ses 280 salarié·es et 120 intérimaires, produisait non-stop des pièces de carrosserie, à 80 % pour Stellantis et à 20 % pour Renault.
Pour les ancien·nes salarié·es en lutte, les trois-huit sont toujours d’actualité. Non plus pour fabriquer des pièces automobiles, mais pour garder leur usine. « Ce sont nos otages », s’exclame Houari en pointant du doigt les stocks de pièces et les machines sur lesquelles ils et elles ont travaillé pendant des années. « Si on laisse Stellantis récupérer tout ça, on n’a plus aucun moyen de pression pour négocier et partir dignement », explique-t-il.
Des tonnes et des tonnes de matières premières et de pièces finies sont toujours entreposées sur le site. « Il y en a pour plusieurs millions d’euros », explique Mohamed, conducteur d’engin pendant plus de vingt ans.
« Je ne sais pas si on va gagner, mais on va lutter et mourir avec les armes à la main », lance le délégué syndical CGT.
Extrait d'un article sur abonnement de Médiapart- Photo : Médiapart
Une Réponse à “« Pas un outil ne sortira » : plus de 170 jours d’occupation dans l’usine liquidée MA France”
La dignité de ceux qui n’ont que leur force de travail pour vivre.
Respect camarades !
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