Le Conseil Constitutionnel a publié la liste de tous les recours pour les élections législatives. Certains analystes politiques estimaient que notre circonscription avait de bonne chances d'être concernée par un recours suite à la défaite du député sortant LR et les conditions électorales. En effet, lors du premier tour, pas moins de trois candidates et candidats se réclamaient de la "majorité présidentielle". Si leur score avait été réuni (situation très théorique mais qui peut être argumentée dans un recours), leur score aurait été supérieur à celui d'Alain Ramadier (LR). Selon ce raisonnement, le second tour aurait pu ainsi opposer la candidate de la NUPES Nadège Abomangoli avec un candidat macroniste plutôt qu'un second tour NUPES-LR. Le Conseil Constitutionnel aurait ainsi pu annuler l'élection sur ce motif.
Nombre de militants macronistes accusaient certains candidats centristes concurrents d'être à la solde de la majorité locale LR. En effet, dans un coup de billard à 3 bandes, le candidat LR aurait pu aussi bénéficier d'une annulation de l'élection, y compris demandée par l'un des trois candidat centriste, en revoyant sa mobilisation lors d'un nouveau scrutin. Mais l'écart du second tour s'étant avéré assez important (11%), il y avait donc peu de chance pour renverser la situation en cas de nouvelles élections.
En Seine-Saint-Denis, deux recours électoraux sont examinés par le Conseil Constitutionnel :
- 2e circonscription (Pierrefittes, Saint-Denis nord) qui a vu l'élection du communiste Stéphane Peu avec près de 58%
- 4e circonscription (Blanc-Mesnil, Stains, Dugny, La Courneuve) qui a vu l'élection du communiste Soumya Bourouaha à 100% suite à la défection au second tour du communiste dissident Azédine Taïbi. Le recours est de Sonia Attig (candidate DVG qui a fait 1,1% au premier tour).