Dans ce territoire situé entre les aéroports du Bourget et de Paris-Charles-de-Gaulle, au nord de Paris, peu de terres sont restées agricoles face à l’urbanisation croissante. La terre devient un motif de luttes.
« Quand on est maraîcher, on est forcément militant. Profondément même. Et d’autant plus lorsqu’on est à Gonesse, où on ne se sent pas forcément les bienvenus quand on est agriculteur », assure Marie dans ce reportage. En raison de la rareté des terres agricoles, et, de fait, de celles des maraîchers, seulement 1 à 2 % de la consommation de produits frais en Île-de-France est assurée en local.
A quelques kilomètres seulement des cultures de la famille Proix, 280 hectares de terres agricoles ont été déclarées « zone à défendre » par une poignée de militants espérant sauvegarder les vestiges d’une agriculture en mal d’espace. (...)
Chaque parcelle est une pépite que tout le monde s’arrache. En témoigne le combat qui se joue dans le triangle agricole attenant à la commune. Malgré l’abandon du projet de mégacomplexe baptisé Europa City, les 280 hectares de terres agricoles restent convoités par son détenteur, Grand Paris Aménagement, qui poursuit le projet de construire une gare assortie d’un quartier d’affaires. Au détriment des agriculteurs qui continuent de cultiver ces terres.
Source: 20minutes.fr
MAJ à 11h20: Marie Proix est l'agricultrice qui fournit l'AMAP d'Aulnay La Tomate Farceuse.