De temps en temps MonAulnay;com va parcourir les pages facebook locales. Aujourd'hui "Tu es d'aulnay sous Bois, quand" nous plonge dans l'histoire de la délinquance aulnaysienne, extrait:
En 1908, à Aulnay comme dans Paris il y avait la bande des apaches. C’étaient des jeunes qui bien souvent avaient échappés à l’école et fuyaient le travail comme la peste. Leurs cibles principales étaient les policiers et les bourgeois. Mais se faire du « flic » (ils les appelaient « la renifle ») cela ne rapportait pas d’argent et les bourgeois ne courraient pas trop les rues le soir. Alors les apaches s’en prenaient aussi à des ouvriers sachant qu’ils pourraient se procurer quelques pièces. C’est ainsi que le 24 février 1908, un chauffeur de trente-neuf ans, domicilié à Aulnay, reconduisait un de ses amis à la gare. Avenue de la Croix-Blanche trois apaches les attaquèrent en les lardant de coups de couteau. Les deux hommes à terre furent dépouillés de quelques pièces qu’ils avaient dans leur poche et les trois délinquants s’enfuirent agonisant sur le trottoir...
En 1913, à Bruxelles des voleurs avaient emporté pour 200 000 francs de butin. Prévenue par des indicateurs, la police française apprit que ces voleurs se trouvaient à Aulnay-sous-Bois. Ceux-ci s’étaient rendus chez un commerçant du boulevard de Strasbourg et tentaient de lui vendre une partie de leur larcin...
Toujours en 1913, trois Aulnaysiens comparaissent devant la cour d’Assise de Seine-et-Oise car le 5 juillet 1913, ils tentèrent de cambrioler le logement de madame Gagneux. Alerté par des voisins les policiers arrivèrent aussitôt. Les apercevant l’un des trois hommes sorti son arme et blessa le brigadier Brabant au ventre. Les trois hommes furent maitrisés par les autres policiers.
Article de Alain RS
La délinquance existent encore, cambriolage et trafics que les nombreuses caméras que nous avons payées n'empêchent pas de continuer. L'insécurité ou le sentiment de sécurité valait-il autant de dépenses?
Une Réponse à “La délinquance à Aulnay, c’est une vieille histoire…”
Il est juste dommage que j’ai commis une erreur de français dans ce texte : « Les deux hommes à terre furent dépouillés de quelques pièces qu’ils avaient dans leur poche et les trois délinquants s’enfuirent agonisant sur le trottoir… » car on pourrait croire que ce sont les trois apaches qui agonisaient. Bien entendu, ce sont les deux victimes.
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