Il y a deux ans, nous avions fait un article sur Brahim.
A 55 ans, son combat est le même et l'homophobie est toujours présente.
Il a longtemps caché son histoire à ses proches. Il l'a racontée il y a neuf ans dans un livre, Un Homo dans la cité (Calmann-Lévy). Il y disait enfin son homosexualité, après des années à vivre caché. "C'était soit le livre, soit le suicide", avoue-t-il aujourd'hui.
Depuis, Brahim a déménagé. Mais, loin de la cité, il subit toujours la violence de l'homophobie. "Je continue de me faire insulter. Il y a cinq ou six mois, des jeunes en groupe m'ont reconnu dans la rue. Des mômes, de 15-16 ans, qui pourraient être mes enfants. Ils ont osé me traiter de 'sale pédé' et autres". D'un geste de la main, Brahim passe les détails, mais le traumatisme est intact. "La moindre insulte fait mal, je reviens naturellement en arrière... avec tout ce que j'ai subi".
Les mentalités ont du mal à changer, explique-t-il, mais "une parole se libère, les jeunes osent se rendre visibles et porter plainte". Plusieurs d'entre eux témoignent dans les pages de L'Express, cette semaine, avec un objectif: faire cesser les agressions.
Une Réponse à “Brahim, homosexuel aulnaysien continue son combat contre l’homophobie”
Cela peut changer dans la cité quand l’exemple vient d’en haut, par exemple quand la mairie de Montreuil autorise les Gay Games dans sa piscine : http://www.europe1.fr/sport/reportage-on-a-passe-une-journee-aux-gay-games-ces-jeux-ou-le-sport-est-secondaire-3729662
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