La semaine dernière, la commissaire divisionnaire Céline Berthon, secrétaire générale du Syndicat des commissaires de police, a déclaré, dans les colonnes du Figaro : "Après l'affaire Théo, la police exige des excuses...Elle prétend qu'un rapport d'expertise (qu'elle n'a de toute évidence jamais lu) mettrait les fonctionnaires "hors de cause"... Ces fausses informations ont été opportunément relayées par les canaux politiques habituels : Marine Le Pen, Éric Ciotti et, ces derniers jours, Valérie Boyer, parlementaire manifestement attachée à la séparation des pouvoirs...Des excuses auraient en revanche été les bienvenues de la part de Luc Poignant, porte-parole du syndicat Unité police SGP-FO, qui, au sujet de "l'affaire Théo", a soutenu sur un plateau de télévision que le terme "bamboula", "reste à peu près convenable"...C'est à la justice, et à elle seule, qu'il appartiendra de définir quelle est la qualification juridique opérante, et quelle sera la juste sanction pour ces violences inacceptables de la part de représentants des forces de l'ordre, formés pour protéger et non pour blesser...
Extrait d'un article paru ce matin dans le jdd.fr
"Ce n'est pas le procès de la Police qui est fait mais celui de violences policières" conclut Me Dupond-Moretti.
Le philosophe Michel Foucault en parlait déjà il y a 11 ans.