Marc Masnikosa, candidat aux élections législatives pour le M.C.L.I (Mouvement des Citoyens Libres et Indépendants), dans la 10eme circonscription de la Seine-Saint-Denis, répond à la question aux candidats de M. Alain Boulanger, parue sur MonAulnay.com, quant à l'organisation territoriale.
Dans l'intercommunalité, telle qu’elle existe actuellement, le flou le plus total semble régner sur les projets et décisions prises par nos communes et nos élus sur les alliances intercommunales :
Qui gère les projets? Sous quelle forme? Est-ce entre communes de même étiquette politique et dans le seul but de percevoir des dotations plus importantes (l'attrait de la prime DGF) ?
C’est un piège, car les besoins financiers des collectivités locales sont importants et, pour contrebalancer les transferts de compétences, les ressources actuelles qui proviennent des fiscalités locales et des subventions de l'Etat sont insuffisantes pour compenser la mollesse de la DGF et c'est sur une augmentation des impôts locaux que les fond s'équilibreront, donc au détriment des citoyens et des économies que l’intercommunalité est supposée engendrer.
Le MCLI pense que l’intercommunalité devrait remplir les conditions suivantes:
- Reprendre à zéro l'actuelle reforme dans ses textes et applications afin que le regroupement communal soit incitatif, stimulé, simplifié dans l’optique d'économie sur les marchés publics et d’une logique de bon sens pour les créations d'infra-structures nouvelles ou rénovées en fonction des situations géographiques.
- Les élus intercommunaux le seraient par suffrage universel, sans cumul de mandat, dans la logique de la proportionnelle et pour un mandat de 4 ans maximum renouvelable 1 fois avec un statut très précis. Il faudrait inclure des citoyens (leur voix serait égale à celle des élus) à chaque projet afin de le valider, la forme restant à définir (tirage au sort..).
- La transparence de tous les projets devrait être assurée après concertation auprès des citoyens et associations concernées.
Par ailleurs l'intercommunalité amènera une extension horizontale de nos villes, ce qui touchera indéniablement les terres agricole de nos périphéries. Là va s'ouvrir un autre débat, néanmoins la compensation pourrait être prise sur les terres en éternelle jachère afin de sauvegarder notre grenier alimentaire.
Enfin, les membres de l'Assemblée Nationale se devront d'être réactifs dans l'application et les rectifications des textes régissant l'intercommunalité lorsque des imperfections apparaitront. M. Alain Boulanger, voilà ma réponse à votre question.
Recevez tous mes remerciements pour le travail et le temps que vous consacrez à notre commune.
Cordialement, Marc Masnikosa
3 Réponses à “Réponse du candidat Marc Masnikosa à la Tribune n°3 d’Alain Boulanger”
Les rédacteurs de ce blog sont sans doute en mesure d’éclairer les lecteurs sur le MCLI. Quel est ce parti politique dont je n’ai pas retrouvé la mention de la fondation au Journal Officiel ? Qui sont ses fondateurs et ses dirigeants ? Quels sont ses financements ? Quelles sont ses positions sur les grands choix de société, ses préconisations en matière économique, sociale et sociétale ? Quelle est sa position au regard du choix politique de dimanche dernier ?
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Bonjour Laurent,
Nous avons contacté le responsable du MCLI qui nous a promis une réponse prochainement. Nous avons des éléments sur ceux qui sont derrières ce mouvement mais je préfère que Marc Masnikosa puisse s’exprimer directement sur le sujet
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Il semble que Billel Ouadah et Béatrice De La Chapelle n’aient pas eu le droit aux mêmes attentions de la part de la rédaction. Mais attendons, je suis très curieux d’en apprendre plus sur le MCLI
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