La Commission départementale d'équipement commercial (CDEC) de Seine-Saint-Denis a donné son aval au projet de centre commercial Aéroville, près de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle.
Cependant, les nombreux opposants au projet ont un peu moins de deux mois pour faire appel de la décision. Plusisuers municipalités avaient émis des voeux hostiles au projet à Gonesse, au Raincy, ou à Aulnay (où la précédente et l'actuelle majorité étaient sur la même position).
Plusieurs élus et associations ont déjà déposé des recours devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise contre la révision du plan d'occupation des sols (POS) de Tremblay-en-France, où doit se situer le centre commercial.
Ainsi, les Verts de Seine-Saint-Denis dénoncent une augmentation du trafic routier. "Vingt mille voitures supplémentaires par jour, assure au Parisien le conseiller régional et nouveau adjoint au maire d'Aulnay, Alain Amédro. On nous promet une gare RER, mais il n'en a encore jamais été question au Stif".
Le futur équipement de 50 000 m², sur une zone de 10 ha, a l'objectif d'offrir services et commerces aux 85 000 employés de la plate-forme aéroportuaire et aux voyageurs en transit. Il devrait proposer un Auchan, des enseignes haut de gamme, des restaurants, une antenne ANPE, une salle de sports, une garderie, des points postaux et bancaires.
Alors que le nouveau maire socialiste d'Aulnay, Gérard Ségura, craint un "impact sur les grandes surfaces et le commerce de centre-ville", le député-maire communiste de Tremblay-en-France, François Asensi, se réjouit des 2 600 emplois promis. Voici donc un bon sujet de discorde pour lancer un projet d'intercommunalité.
Outre le projet Aéroville, d'autres projets d'équipements commerciaux sont dans les starting-blocks. Ainsi, au Blanc-Mesnil, c'est un centre commercial E. Leclerc qui devrait rejoindre Les Halles d'Auchan dans les prochaines années. Et à Aulnay même, le propriétaire de l'ancien garage Renault incendié souhaite implanter 5 000 m² de locaux commerciaux à proximité immédiate des futurs bureaux implantés sur la RN2, de L'Oréal et du Centre Affaires Europe.
Jérôme Charré
2 Réponses à “La CDEC donne son feu vert pour Aéroville”
Concernant le garage Renault (enfin celui qui a brulé) je m’étonne du temps qu’il faut pour reconstruire quelque chose en ces lieux.
Est ce que le propriétaire s’est chargé d’effectuer les travaux nécessaires de sécurisation du site ou est ce que la mairie a du faire le tout ?
Est ce que Renault paye encore un loyer, ce qui pousse le propriétaire a prendre son temps ?
Est ce encore une historie d’assurance ?
Est cr que la mairie n’aurait pas du utiliser son droit de saisie du fait de l’incapacité au propriétaire de faire le nécessaire ?
Ou Est ce que le propriétaire attend, de façon mercantile, que les futurs bureaux de la RN2 soient construits avant d’entamer les travaux ?
Quelqu’un aurait des infos à ce sujet ?
sur ce lieu, il faut savoir les choses suivantes :
renault n’était pas le propriétaire mais le locataire.
le propriétaire a voulu vendre son terrain à un promoteur.
le projet prévu ne nous plaisait pas et nous l’avons suspendu afin que ce terrain intègre totalement le projet d’activités de la rn2.
la ville a essayé de faire tout démolir pour raison de sécurité mais les experts n’ont pas trouvé les parties restantes en état de justifier cette démolition. ce terrain est donc resté une demi-ruine.
maintenant je ne sais pas ce qu’il en va advenir.