C'est par un pur hasard qu'en prenant ma correspondance ce midi que je croise les grévistes de l'usine PSA Peugeot-Citroën d'Aulnay dans les couloirs, puis sur le quai du RER B à la station Châtelet-Les Halles. Ils distribuaient des tracts dont voici le recto et le verso (format .jpg). Une amie m'a confirmée qu'hier midi, ils avaient mené la même opération de sensibilisation des Franciliens, déjà à Châtelet-Les Halles.
Aussi, les négociations entre la direction de l'usine et les syndicats mobilisés (CGT, CFDT et Sud) n'ont pas abouti, malgré des discussions sérieuses de près de 6 heures. Les syndicats ont évoqué les problèmes de l'usine: le sort des intérimaires, le statut des moniteurs et des ouvriers polyvalents, la charge de travail ou encore les 300 € net d'augmentation, l'embauche des intérimaires et le départ en préretraite des plus de 55 ans.
Sur ces points, la direction a refusé de négocier en invoquant les accords au niveau du groupe. Néanmoins, elle examinera la coût du transport etdu self-service.
Dès lors, la grève continue. Gérard Larcher, ministre délégué à l'Emploi, a contacté personnellement la direction pour sortir rapidement et par le haut du conflit.
En ce qui concerne les problèmes financiers causés par la grève qui se prolonge, Frank Cannarozzo a expliqué sur ce blog que "le maire regarde comment il pourra traiter individuellement les conséquences pour les familles des employés ualnaysiens notamment en ce qui ooncerne les loyers, le paiement de la cantine ou l'aide alimentaire".
Jérôme Charré
PS: Excusez la qualité de la vidéo. Je débute avec mon nouvel outil.